– Massoud Pezeshkian a animé une conférence de presse avec l’émir du Qatar, cheikh Tamim ben Hamad Al-Thani, à Doha
Le président iranien, Massoud Pezeshkian, a déclaré mercredi que son pays ‘’veut la paix’’, soulignant qu’en cas de représailles israéliennes à l’attaque iranienne de missiles menée la veille contre Israël, la réponse de Téhéran ‘’sera plus forte’’.
Le dirigeant iranien s’exprimait lors d’une conférence de presse conjointe avec l’émir du Qatar, cheikh Tamim ben Hamad Al-Thani, à Doha.
Massoud Pezeshkian a quitté Téhéran ce mercredi pour une visite prévue au Qatar lors de laquelle il va discuter des liens bilatéraux et signer des accords avec le gouvernement qatari. Il participera également à un sommet de l’Asia Cooperation Dialogue.
Si Tel-Aviv ‘’veut réagir, nous aurons une réponse plus forte’’, a-t-il prévenu.
Concernant la situation dans la région, le président iranien a déclaré : ‘’Nous sommes absolument contre l’effusion de sang. Nous avons toujours dit que nous voulions la paix (…) Mais c’est Israël qui nous pousse à réagir’’.
Au sujet de l’assassinat du chef du bureau politique du Hamas, Ismaïl Haniyeh, dans la capitale Téhéran, Massoud Pezeshkian a expliqué : ‘’En assassinant notre invité le jour de ma prestation de serment, Israël nous a obligés à réagir. Aucun pays ni aucune partie ne peut accepter cela. Aucun pays ne peut se développer ou ‘’prospérer à l’ombre de la guerre’’.
Les Gardiens de la révolution iraniens ont indiqué mardi dans un communiqué, avoir frappé des ‘’cibles’’ en Israël avec des ‘’dizaines’’ de missiles (180 missiles selon Tel Aviv), pour venger Hassan Nasrallah – le secrétaire général du Hezbollah libanais – et Ismail Haniyeh, le chef du bureau politique du Hamas.
La riposte iranienne intervient au lendemain des déclarations du président iranien, Massoud Pezeshkian, selon lesquelles Américains et Européens avaient promis à Téhéran un cessez-le-feu dans la bande de Gaza s’il s’abstenait de riposter à l’assassinat par Israël d’Ismaïl Haniyeh (fin juillet), mais qu’ils n’avaient pas tenu cette promesse, selon des médias d’État iraniens.
L’armée israélienne avait annoncé samedi 28 septembre 2024 dans un communiqué avoir ‘’éliminé’’ le chef du Hezbollah, Hassan Nasrallah, au cours des frappes menées par des avions de combat F-35 qui ont visé une cible dans le quartier populaire de Haret Hreik, dans la banlieue sud de Beyrouth, bastion du Hezbollah dans la nuit de vendredi (27 septembre 2024) à samedi.
Le mouvement libanais avait confirmé peu de temps après, la mort de son leader, Hassan Nasrallah.
*Traduit de l’arabe par Majdi Ismail