L’actualité de la démocratie en Afrique ne finit pas de convaincre que celle-ci n’apportera pas la satisfaction au manque matériel, social, politique et existentiel qui maintient le citoyen en souffrance par des soucis interminables dans la recherche d’un régime politique salvateur.

L’historien Laurent Gbagbo en était si convaincu qu’il a écrit ceci : « La démocratie n’est pas un remède miracle. Elle ne résoudra pas miraculeusement tous nos problèmes (…). La démocratie, ce n’est pas une fée » . Dès lors, quel sera le sort de l’humanité africaine dans ce régime qui voue tout au culte de la liberté humaine ?

Le procès de la démocratie.

Certes, le procès de la démocratie a été massivement fait chaque fois que ce thème était mis en rapport avec la critique politique, mais en relation avec la religion, les pensées soutenues n’ont pas profondément interrogé la nature même de ce régime tant du point de vue idéologique quespirituel. C’est pourquoi il faut envisager la possibilité d’un progrès cultueldans ces conditions démocratiques. Comment la démocratie peut-elle bien intégrer l’idée de Dieu ? Vu la théocratie qui pointe à l’horizon par le truchement de groupes religieux extrémistes armés, la démocratie n’est-elle pas pour l’heure une donne tolérée, une mesure transitoire propédeutique à un régime original avenant ?

Les régimes politiques face à Dieu.

Entreprendre l’immense tâche de se lancer dans ces profondeurs pour essayer d’apporter un éclairage nouveau à la volumineuse question des régimes politiques et de la religion, vise l’unique but de situer en perspective l’invention de nouveaux régimes en Afrique afin de vivre en paix. Quelle place donner à la démocratie face au Divin, dans le domaine de la vie publique ?

Source: Afrique sur 7