Le 16 octobre 2024, lors du Conseil des ministres, ont été élevés au grade de Général d’armée, des corps d’armées et de division, le Président de la Transition, le Colonel Assimi Goïta, le Colonel Sadio Camara, le Colonel Modibo Koné, le Colonel Malick Diaw, le Colonel Major Ismaël Wagué et le Colonel Abdoulaye Maïga. D’autres officiers supérieurs de l’Armée ont bénéficié de la même promotion. Cette reconnaissance, qui s’inscrit dans le cadre des recommandations nationales notamment celles du Dialogue inter-maliens pour la paix et la réconciliation nationale, couronne quatre années d’engagement inébranlable pour la défense du Mali et la refondation de l’État.
« Le mérite reconnu par la nation transcende les distinctions individuelles pour incarner les aspirations collectives ». Cette assertion résume bien la promotion au grade de général des officiers supérieurs, artisans de la transition réussie au Mali. En effet, quatre ans après leur prise de responsabilité, ces officiers se sont imposés comme des figures incontournables de la refondation malienne. Durant cette période, le Mali a traversé une transition historique, marquée par des réformes profondes et un engagement sans relâche pour la souveraineté nationale. Les actions des colonels, désormais généraux, ont profondément marqué l’histoire contemporaine de notre pays.
D’abord, sur le plan militaire, ces hommes ont orchestré la reconquête de plusieurs zones jadis échappées au contrôle de l’État, notamment Kidal, un symbole de la restauration de l’autorité publique. Cette reprise a été rendue possible grâce à un renforcement considérable de notre arsenal militaire, avec des acquisitions stratégiques d’armements modernes et d’aéronefs, dotant ainsi les Forces armées maliennes (FAMa) des moyens nécessaires pour faire face aux menaces sécuritaires.
Sur le plan politique, leur leadership a permis l’adoption d’une nouvelle Constitution, rétablissant les fondements juridiques du pays et marquant un tournant décisif dans le processus de transition. Sous leur impulsion, la lutte contre la corruption a été intensifiée, avec des résultats concrets salués par la population. Cette rigueur morale a rétabli la confiance des citoyens dans les institutions publiques, donnant l’espoir d’une gestion plus transparente et plus éthique de l’État.
Leurs efforts se sont également étendus au secteur éducatif, qu’ils ont pacifié après des années de perturbations, permettant aux jeunes de poursuivre leurs études dans un environnement apaisé. La création de l’Alliance des États du Sahel (AES), dont le Mali est un membre fondateur, témoigne également de leur vision géopolitique pour la sécurité régionale et la coopération.
En outre, leur action a touché des secteurs clés comme l’énergie, avec le lancement d’un vaste programme d’électrification par le biais de l’énergie solaire, transformant le quotidien des Maliens, et les infrastructures sportives, restaurées pour promouvoir la cohésion sociale à travers le sport.
Enfin, ces colonels ont œuvré pour la réhabilitation des légitimités traditionnelles en donnant un rôle central aux chefs coutumiers et religieux dans la stabilisation sociale du Mali.
Avec cette promotion au grade de général, c’est aussi une volonté du peuple malien qui est honoré. Car, depuis le début de la rectification de la Transition, toutes les actions des autorités ont été guidés par la volonté du peuple. La guerre contre le terrorisme, la libération de Kidal, le départ de la Minusma et de l’armée française ; la révision constitutionnelle, la lutte contre la corruption, cette nomination, etc. ; toutes les grandes réformes ont été voulues, soutenues et saluées par le peuple malien.
Correspondance particulière