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Élevage à Diéma : LES ÉLEVEURS SE FAMILIARISENT AVEC LES BONNES PRATIQUES

Un atelier de formation des maires et acteurs du domaine de l’élevage s’est déroulé à Diéma du 13 au 15 mars. Il avait pour but de mieux orienter les acteurs concernés sur la production, l’alimentation et la santé animale, en vue d’un meilleur rendement des activités d’élevage dans le cercle de Diéma. Inscrit dans le plan d’action 2017 de l’Union des collectivités de Diéma (UCD BENSO), cet atelier de trois jours a été rendu possible grâce au financement du partenaire français (Département de l’Essonne Sahel, ministère européen des Affaires étrangères, Eau saine de Normandie).

Le président du conseil de cercle de Diéma, Makan Koma, a remercié l’Union des collectivités de Diéma (UCD BENSO) et ses différents partenaires pour leurs efforts. Cet atelier, a-t-il expliqué, a pour but de corriger les imperfections et les insuffisances constatées chez bon nombre d’éleveurs dans l’exécution de leurs tâches quotidiennes. Le président de l’Union des collectivités de Diéma, Bakou Kéita, a mis en exergue l’importance de cette rencontre, avant d’inviter tous les acteurs à s’approprier les nouvelles techniques pour apporter des changements positifs dans leurs pratiques de tous les jours.
Les thématiques abordées par le facilitateur Oumar Maïga, vétérinaire au service local de la production et des industries animales (SLPIA) de Diéma, étaient relatifs, entre autres, à la généralité sur l’embouche, au rationnement et aux techniques de production de foins, à la problématique de la santé animale, aux mesures de prévention des maladies animales, à l’hygiène et la biosécurité des animaux. Les notions sur certaines maladies infectieuses et parasitaires ont été développées. Les avantages de l’embouche ont été expliqués et les différentes races de moutons et chèvres ont été énumérées.
Le facilitateur a déconseillé catégoriquement l’automédication des animaux ainsi que l’approvisionnement par certains éleveurs en médicaments illicites, communément appelés «médicaments par terre» afin d’éviter de nuire à la santé de leur cheptel. Au sortir de cet atelier, les participants devraient être capables, entre autres, de faire un bon rationnement, de produire du bon foin, d’informer à temps l’autorité compétente en cas d’épizootie, de conseiller et guider les éleveurs vers la prophylaxie de masse, de pratiquer l’hygiène corporelle des animaux et la salubrité au niveau des parcs.
Ouka BA
AMAP-Diéma

 

Source: Essor

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