Comme ils ont eu à le faire en 2013, certains partisans du régime actuel ont commencé avec leur machin de campagnes de dénigrement contre les candidats potentiels qui leur coupent le sommeil. Le président de l’URD non moins chef de file de l’opposition républicaine et démocratique, l’honorable Soumaila Cissé continue à être victime de ces dénigrements comme cela a été le cas en 2013.
A quelques semaines des élections présidentielles, nous constatons la réapparition d’un phénomène de 2013 qui a défavorisé certains candidats à l’élection présidentielle dont l’actuel chef de file de l’opposition malienne, l’honorable Soumaila Cissé. Ce dangereux phénomène n’est autre que les campagnes de dénigrement que mènent les prédateurs politiques à l’encontre des candidats qui peuvent barrer la route au président IBK.
En 2013, étant le principal adversaire à IBK, Soumaila Cissé a été victime de plusieurs accusations infondées. Certains, dans leur volonté de le nuire coûte que coûte, l’accusaient d’avoir demandé à la communauté internationale de placer l’embargo sur le Mali ; d’autres l’accusaient d’avoir pillé la CMDT. Il y en a qui sont allés jusqu’à dire des propos racistes à son encontre. Sans rien chercher à comprendre, le peuple malien est tombé dans leur piège. Il a cru à leur campagne de dénigrement. C’est ce qui a beaucoup contribué à l’échec de Soumaila Cissé et favorisé l’élection d’IBK à la magistrature suprême. Deux ans plus tard, les Maliens ont découvert la réalité. Le président de l’URD n’était pas coupable de ce qu’on lui a reproché. Beaucoup ont reconnu leur tort et sont revenus à la raison. Certains lui ont même présenté leurs excuses.
Il est aussi important de noter que Soumaila Cissé a, à travers des conférences de presses et des cérémonies, plusieurs fois défié ses détracteurs. Il a précisé qu’il fut le premier directeur de l’ACI mais qu’il ne dispose même pas d’une parcelle dans ce quartier huppé de Bamako. Aussi, il affirme que lorsqu’il était ministre des finances, l’actuel président de la république était premier ministre et que s’il a volé, c’est en complicité avec ce dernier car il ne l’a jamais poursuivi. Aucun de ses détracteurs n’a pu apporter des preuves matérielles l’incriminant.
Ces mêmes personnes à moralités douteuses ont, depuis quelques semaines recommencé leur boulot. C’est à lui, Soumaila Cissé, qu’ils s’attaquent encore car il est une menace pour eux. La démission en cascades dans leur camp et l’adhésion massive à longueur de journée dans son parti leur rendent la vie difficile. Donc, leur stratégie, ‘’il faut mener des campagnes de dénigrement contre Soumaila Cissé et le rendre moins crédible aux yeux des citoyens pour que IBK qui a échoué sur tous les plans soit réélu’’. Ils ont d’abord voulu monter leur coup en utilisant le nom de Seydou Badian Kouyaté mais ce dernier a mis leur stratégie en déroute tout en démentant leur propos à l’encontre du président de l’URD. La semaine dernière, ils sont venus avec une autre manière, celle de publier une de ses photos qu’ils ont montée. Tout cela pour décourager ceux qui voient en Soumaila Cissé, la solution aux problèmes du Mali.
Aujourd’hui, il est important que le peuple malien comprenne les manœuvres du régime de vouloir ternir l’image des candidats potentiels à l’élection présidentielle pour faire passer IBK. Après son échec patent durant ce quinquennat, le peuple malien ne demande que le départ d’IBK. Aucune campagne de dénigrement ne pourra faire changer la réalité du pays en trois mois. Ces pratiques doivent cesser. Il faut des débats d’idées entre les candidats pour que les Maliens ne se trompent plus.
Boureima Guindo
Source: Le Pays