Ce candidat indépendant de la Commune III du District de Bamako est-il sur une courbe pour observer sa défaite aux élections législatives 2013 dont le premier est prévu pour le 24 de ce mois ?En effet, le 14 novembre dernier, il avait choisi comme cadre la Maison de la presse de Bamako pour prendre à témoin les hommes de presse sur les cas de fraudes sur les listes électorales.M.Ibrahim FOFANA n’avait pas de larmes sur les yeux, mais sa colère était bien visible. Ce prétendant à un siège de l’Assemblée nationale accuse les partis et certains candidats riches comme Crésus de fraudes sur la liste électorale.
En commune III du District de Bamako, tout ne parait encore rose pour certains candidats enrôlés sous la bannière d’une candidature indépendante. Ils manifestent déjà une peur bleue devant ce qu’ils appellent de tous leurs vœux, une élection truffée de fraudes et d’irrégularités. Faute de moyens financiers et souvent de potentiel humain, ces candidats qui répondent plus à la caricature du folklore, crient au vol et à la supercherie. D’autres ont peut être de bonnes raisons pour rappeler à l’ordre les acteurs impliquées dans l’organisation des élections.
Quelles sont les raisons de la colère politique du candidat Ibrahim Fofana de la commune III ?
Le candidat indépendant à l’élection législative du 24 novembre prochain en commune III du district de Bamako, M. Ibrahim Mbouillé Fofana était face à la presse le jeudi 14 novembre dernier à la Maison de la Presse. C’était, à juste titre, pour échanger sur les raisons de sa participation.
Au cours de cette conférence, il a dénoncé à l’aide de détails fort croustillants, le processus de transfert des lieux de vote des électeurs dans une autre circonscription. Aux dires du conférencier, ce processus s’effectue sans aucune exigence de présentation de certificat de résidence au vu et au su des autorités.
« Les élections sont trichées d’avance », a-t-il martelé devant les hommes de presse. Avant d’ajouter que ce système n’est profitable qu’à certains partis politiques ou candidats qui prétendent à tout prix à gonfler la liste des électeurs de leur circonscriptions. Des électeurs qui, vous le savez, voteront en leur faveur, a-t-il dénoncé.
La question qui se pose est de savoir si Ibrahim Fofana allait faire la même chose au cas où il aurait la même force, le même pouvoir, la même possibilité de procéder comme ces grands partis politiques aux dents de caïmans. En politique, lorsque les moyens font défaut, on a plus que ses pour pleurer et observer impuissant sa défaite.
Source: L’Agora