La mission d’observation a fait un certain nombre de recommandations dont la création d’un organe indépendant pour la gestion des élections
Les responsables de la mission d’observation des élections composée des organisations de la société civile étaient face aux journalistes le mardi dernier à l’hôtel Maeva. C’était pour présenter officiellement le rapport qu’ils ont produit après l’élection présidentielle de 2018.
La POCIM a été mise en place par des organisations de la société civile malienne avec le soutien de l’institut électoral pour une démocratie durable en Afrique. Elle a déployé lors des deux tours de l’ élection présidentielle dernière 1986 observateurs à long et court termes sur l’ensemble du territoire malien. Elle a aussi déployé des agents pour mener des consultations auprès de la population autour de les reformes administratives et référendaire.
Concernant le scrutin présidentiel, du 29 juillet la POCIM a noté certains dont la faiblesse de l’implication des organisations de la société civile malienne ; le retard dans la promulgation la loi électorale ; la faible vulgarisation de la loi électorale auprès de la population dont la grande majorité est non alphabétisée en français.
Par contre la POCIM a constaté chez les populations maliennes aussi la volonté et la capacité à s’organiser et à s’engager en bonne synergie dans le processus de démocratisation pour l’avènement d’une société civile.
Ainsi la POCIM recommande la création d’un organe indépendant pour la gestion fiable des élections au Mali. Elle plaide aussi pour la favorisation de l’usage de biométrique de la liste électorale dans les bureaux de vote, de minimiser ou dissiper totalement les risque d’incohérence issus du recensement manuel. La POCIM interpelle le gouvernement à communiquer sur les péripéties du processus électoral.
A rappeler que la cérémonie de lancement officiel de ce rapport a enregistré la présence du représentant de l’Union européenne, du ministère de l’Administration territoriale et de la Décentralisation, du représentant de l’ ambassadeur du Canada au Mali et des personnes ressources. Il faut signaler que le réseau citoyen de médiation au Mali (RCIM), une organisation citoyenne chargée de mener la médiation auprès des acteurs politiques et dans les bureaux de vote, avait aussi déployé des agents sur le terrain le jour du scrutin. Il a continué son travail de médiation après les résultats de l’élection.
Seydou Diamoutene
Source: Le 22 Septembre