Lors de cette rencontre, la ministre Dédéou Ousmane a d’abord demandé une minute de silence à la mémoire des personnes tuées lors des dernières attaques au centre du pays.
En effet, les membres de l’AEEM se sont ainsi déplacés en grand nombre afin d’échanger avec les deux personnalités. Les échanges ont, entre autres, porté sur le problème d’accès à l’eau potable dans les milieux scolaires et universitaires ; la problématique des infrastructures ; celle des bourses ; l’éclairage ; l’approvisionnement des infirmeries en médicaments… A cette occasion, la cheffe du département de l’Education et son homologue ont promis de faire de leur mieux pour la satisfaction des doléances portées par les membres de l’AEEM. Toute fois, Mme Sidibé a sollicité l’adhésion de tous pour la bonne marche de l’école malienne. La ministre demande l’implication des uns et des autres dans la gestion du monde scolaire, afin que les défis soient relevés. Aux membres de l’AEEM, les deux ministres se disaient conscients des besoins exprimés. Pour sa part, le secrétaire général de l’AEEM dit saluer le pragmatisme des deux ministres qui ont initié ce cadre d’échanges. Avant ces deux rencontres, le secrétaire général de l’AEEM, Siriman Niaré, avait tenu une déclaration pour dénoncer les difficultés auxquelles ils étaient confrontés. « Il y a des problèmes qui nous tiennent à cœur. Nous interpellons le gouvernement et prenons l’opinion nationale et internationale à témoin que nous ne partons pas en grève parce que nous aimerions le faire. Mais il faut savoir qu’il y a des problèmes surtout au niveau de l’enseignement supérieur ». Puis d’ajouter : « On a levé le mot d’ordre de grève pour montrer notre patriotisme, notre sens élevé vis-à-vis de ce gouvernement et de notre pays qui est le Mali. Nous rendons un vibrant hommage à toutes les personnes tuées dans l’attaque de Bankass ».
Aminata Diabaté, stagiaire