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Edito: Notre solution !

Incapable de gérer les problèmes relatifs à la Sécurité, à l’Éducation, à la Santé et aux questions politiques, les nouvelles autorités du pays sont en train de détourner l’attention des citoyens.

La trouvaille est le pis-aller: la zone aéroportuaire !

Celle- là est loin d’être inscrite dans les priorités de la transition.  Pourtant, on en a fait une mission principale pour distraire les Maliens, et jouer la carte du dilatoire pour la résolution des vrais problèmes.

Les pouvoirs publics feignent d’ignorer leur principal objectif : œuvrer pour le bonheur des Maliens. Celui-là est devenu pour eux un puzzle, j’allais dire ce que les Canadiens appellent une casse-tête. Ils manquent de patience pour emboîter les pièces les unes dans les autres.

Un minimum d’engagement et de détermination, basé sur une véritable vision, impose une solution durable. Malheureusement, dans le cadre de la zone aéroportuaire, la plus facile, celle de démolir, de rendre des citoyens pauvres et misérables, a été préférée. C’est vraiment une courte vue!

La vision aurait recommandé une solution, notre solution.

Elle consiste à inviter le pouvoir à réfléchir sérieusement, avec un budget à l’appui, sur la construction d’un nouvel aérodrome.

En effet, la capitale Bamako et environs ont plus d’espace que le Sénégal qui s’est doté d’un nouvel aéroport, parce qu’il existe là-bas des dirigeants, avec de la vision.

Ce nouvel aérodrome pourrait être érigé sur la route de Bougouni ou  Ségou. En tout cas ce n’est pas l’espace qui a manqué pour ça.

Le financement pourrait se faire sur cinq ans sur budget national, encore que certains partenaires pourraient y contribuer.

En effet, avec un bon montage financier ( Igor Diarra est réputé en être un des grands spécialistes), l’état pourrait mobiliser des fonds au niveau de nos structures financières. Ainsi, le budget national prévoirait au niveau du chapitre investissements (ce sont des milliards chaque année) un fonds important destiné à la construction du nouvel aéroport.

De plus, ce qui reste de l’actuelle zone aéroportuaire pourrait être vendu aux opérateurs économiques, avec un cahier de charges bien défini, pour y ériger de grands bâtiments  R+plus trois par exemple, afin d’abriter des grands hôtels; des magasins; des institutions financières;  des sièges pour les agences de voyages et de tourisme ainsi que des grandes sociétés minières, voire pétrolières; des représentations des marques d’automobiles;  d’assurances…

L’argent obtenu de cette vente contribuera, à n’en pas douter, à financer une bonne partie des fonds nécessaires à la construction de cette structure.

N’est-il donc pas préférable de construire un nouvel aéroport, source d’investissement, de modernisation, de création d’emplois, de développement d’une nouvelle cité, que d’appauvrir des Maliens et de détruire la richesse nationale, avec son corollaire de misère.

Dans l’optique de la construction d’un nouvel aérodrome, la rigueur, soutenue par des règles bien établies pour riches et pauvres, sera mise en avant. Une équipe pluridisciplinaire de veille (domaines, aéroport, sécurité, justice, société civile…), alertera en cas d’agression du patrimoine national.

Il faudra, donc, oser, je dis bien qu’il faudra oser réfléchir à cette solution, oser entreprendre et oser agir dans le cadre d’une vision globale, innovante, structurée pour créer un véritable développement du secteur lié à l’aviation.

En tout état de cause, le pouvoir doit créer les conditions de nantissement des Maliens et non celles qu’il a choisies pour conduire à leur pauvreté, à leurs misères, à leur destruction sociale.

Wa Salam !

El Hadj Chahana Takiou

Source: Journal Le 22 Septembre- Mali

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