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Edito : Le Mali donne l’image d’un pays déchiré

Nos voisins de l’Est pensent de cette façon concernant notre pays, auquel tout avait été promis lors de la campagne présidentielle de 2013. Nous sommes désormais dans un pays aux frontières poreuses ou sévissent déférents groupes armés. La situation ne s’améliore guère malgré le récital de François HOLLANDE lors du sommet Afrique-France de janvier 2017 sur la sécurité retrouvée par le Mali. Le comble est que nos dirigeants font semblant de croire à cela. Ils ne cessent de le répéter à chaque fois qu’ils s’expriment, à tel enseigne que nous nous demandons si nous sommes dans le même Mali. Le Niger a de sérieux indices qui montrent que la menace terroriste à venir est encore plus forte que celle éprouvée jusqu’à présent.

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Cela voudrait-il dire que le Mali sera-t-il emporter par la violence, avec elle le Président IBK et le Gouvernement. Effectivement, tous les jours que Dieu fait, il y a un attentat meurtrier qui se passe quelque part au Mali dans une localité importante. Et cela malgré la présence d’une MINUSMA dotée de mandat robuste selon IBK et son Ministre des affaires étrangères. Les militaires maliens meurent chaque jour sur le champ de guerre, faute de vigilance et de manque de moyens. Les Casques Bleus n’échappent pas non plus à l’hécatombe. Cette mission de la MINUSMA est la plus meurtrière du système de maintien de la paix des Nations-Unies. Plus de 13 000 éléments des Nations-Unies vivent sur une partie de notre territoire sans nous apporter le minimum de paix.

A quoi donc aura servi leur présence au Mali, sinon assurer le courrier aérien entre Bamako et Tombouctou, entre Bamako et Gao, entre Bamako et Kidal ?

La force Barkhane est occupée à protéger les exploitations minières de la France à Tessalit et aux environs de Kidal. La France a décidé d’extraire nos ressources en eau, en or, avec l’accord de nos dirigeants. Donc, l’opération Barkhane est au Mali pour servir de couverture. IBK est au courant, c’est d’ailleurs avec son accord. Malgré la présence de toutes ces forces étrangères, Kidal n’est pas encore dans le giron du Mali. Il a fallu installer des Autorités Intérimaires pour nous faire croire que la paix est revenue. Dans tout ça c’est l’ancien Premier Ministre Modibo KEITA qui a poignardé dans le dos le Mali avec son mauvais Accord d’Alger. Son expérience et celle d’IBK ont poussé le Mali dans le précipice.

Quelle voie d’espoir avons-nous encore si ce n’est la démission d’IBK pour donner plus d’espoir au peuple malien ?

La Rédaction

Par Le Carréfour

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