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Édito : La Politique et la morale au Mali !

L’honneur et la dignité sont foulés au pied sous le régime d’IBK. C’est difficile de gérer un pays, si les concepts minimums de la morale ne sont pas respectés. Une junte après avoir assassiné 21 bérets rouges passe sept ans en prison et finalement, n’arrive pas être jugée, parce qu’il y a des secrets immoraux dans l’ascension du palais de Koulouba. L’opinion malienne ne doit pas savoir cela. On fait un arrangement pour éviter que le droit soit dit, en proposant des maisons, l’argent et une hypothétique intégration des orphelins dans les forces armées maliennes à un moment où il n’y a plus de candidat pour intégrer cette armée.

 

Cet assassinat est mis dans le compte profit et perte de l’histoire politique et judiciaire de notre démocratie parce que la morale du premier responsable est obsolète désormais et celle du peuple anesthésié.

Également ceux qui sont en prison et à la porte de la prison sont soustraits frauduleusement à la justice pour les cacher à l’hémicycle sous le couvert de l’immunité. Comme argument, les complices des fossoyeurs des deniers publics disent : ‘’oui il faut les maintenir sur la liste des candidats à la députation, sinon ils iront en taule !’’

Comment peut-on protéger les immoraux en les envoyant à la représentation nationale. Notre gouvernance morale continue-t-elle à se fatiguer, parce que le premier citoyen n’a que faire d’une morale citoyenne, du fait qu’il est soupçonné d’avoir donné son oui à toutes les étapes dans la corruption d’état dans le domaine civil, que dans le domaine militaire.

Enfin nous sommes convaincus désormais que le garant de notre constitution est devenu son violeur. Qui l’aurait cru il y a sept ans de cela à la veille de la campagne relative à l’élection présidentielle de 2012.

Birama Touré reste introuvable jusque-là bien que toutes les pistes aient été révélées. La morale publique devrait permettre de mettre la lumière sur cette affaire qui dure depuis 2016. Au lieu de cela, on gratifie les parents du défunt de dizaines de millions F CFA pour compenser la perte de leurs fils.

Alors que la procédure aurait été de désigner d’abord les coupables, ensuite d’aller à l’indemnisation. Cela voudra-t-il dire que si la démocratie va avec la corruption alors notre démocratie va-t-elle aussi avec les assassinats politiques ?

Que Dieu sauve le Mali !

BADOU

Le Carréfour

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