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Ecoles secondaires privées de Bamako : De la publicité à l’arnaque

De nos jours, bon nombre de promoteurs d’écoles privées surtout secondaires, lycées et professionnelles, font de grandes publicités à gogo.  Certains passent par les journaux, les radios, d’autres passent souvent par l’ORTM ou Africable… mais en réalité ils exploitent leurs employeurs  que sont les professeurs qui dispensent les cours dans ces établissements. Pourtant, l’association des promoteurs d’écoles privées, l’AEPAM ne fait rien pour résoudre le problème.

 ecole malienne

 De nos jours, la société malienne est en phase de perdre ces bonnes habitudes. Il n’y a pas très longtemps encore, un Malien digne de ce nom, faisait tout pour qu’il ne doive rien à son prochain. Il avait honte du vol, du mensonge, de trahir la parole donnée… C’étaient des comportements  bannis de la société.

 

 

Le patron faisait tout pour mettre son employé dans ses droits et vice versa. L’employé faisait bien son travail. Mais de nos jours, être employé pour certaines personnes rime avec l’esclavage. Ils ne vous mettent pas dans les droits.

 

 

Le sacrifice fait par les travailleurs, c’est le cas de plusieurs Lycées et écoles professionnelles privés implantés à Bamako.

 

 

Même si l’Etat n’avance pas à temps les subventions, il est sûr que les élèves qui ne sont pas sous tutelle du gouvernement paient régulièrement frais de scolarité au risque d’être renvoyé. Pourquoi les promoteurs, au lieu de payer les enseignants correctement avec ces argents préfèrent utiliser les sous pour d’autres fins  qui n’ont aucun rapport avec  l’école.

Ces derniers temps, certains établissements  utilisent  des  jeux organisés  pour divertir  les élèves, pour faire la promotion de leurs écoles malgré qu’ils sachent  qu’ils ne sont pas en règle. Des émissions comme « Maxi Jeunes »,  « Maxi to School », etc.  Des  lycées comme Baya Diakité, Mabilé, Lanterne entre autres, qui doivent près de deux à trois mois de salaire à leurs enseignants se permettent de faire des louanges sur leurs établissements et leurs « bons » principes.

 

 

Les organisateurs de ces émissions doivent commencer à analyser la situation des lycées qu’ils prennent, par exemple s’informer tout d’abord si les élèves et les enseignants sont dans les conditions dans ladite école avant de faire leur émission, peut-être bien que cela sera une occasion pour que les enseignants puissent enfin être mis  dans leur droit.

 

Les promoteurs doivent se mettre en tête que dans cette vie, les gens doivent   vivre en conformité de  leurs droits. En effet, les promoteurs doivent savoir que les  enseignants doivent vivre de leurs salaires comme  les autres citoyens.

Aminata Sanogo

 

SOURCE: L’Annonceur

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