La Maison de la presse a servi de cadre, le mercredi dernier, à l’atelier de validation de la Charte pour le respect de l’image et des droits des femmes à l’information et à l’expression au Mali. Etaient présents, Dramane Aliou Koné, président de la Maison de la presse ; Sadou Yattara, Coordinateur de l’IDEM (Institut pour la démocratie et l’éducation des médias) et les représentants des organisations des médias.

Pour le Coordinateur de l’IDEM, plusieurs études sérieuses rapportent que la marginalisation des femmes au Mali demeure une réalité, au point que beaucoup d’acteurs de la société civile notamment s’interrogent quant à la perspective d’un équilibrage du genre tant dans les colonnes des journaux, sur les ondes, sur les écrans de télévision qu’au sein même des rédactions.

Aux dires du Coordinateur, l’Association IDEM et ses partenaires, notamment l’Institut Panos Afrique de l’Ouest, OXFAM Novib et la Maison de la presse, à travers le projet «Promouvoir les droits des femmes maliennes, particulièrement les marginalisés à s’exprimer et à être sur les droits civils», ont décidé ensemble d’appuyer la volonté des médias maliens à relever ces défis.

C’est pourquoi, le Coordinateur dira qu’il urge une mise en place d’un cadre de concertation multi-acteurs sur les droits des femmes à informer et à être informées, l’identification des besoins des femmes à accéder à l’information et les conditions dans lesquelles elles exercent leurs droits à s’informer et à s’exprimer. Et sur l’élaboration d’une Charte pour le respect de l’image des femmes dans les médias devant servir de référence pour les différents acteurs du secteur des médias et les défenseurs des droits de la femme. Ainsi, il laissera entendre qu’il faut aller loin par la définition d’un plan d’actions visant à renforcer politiquement, juridiquement, institutionnellement et professionnellement les droits des femmes à l’information et à l’expression.

TST

Source: L’Oeil du Mali