Huit personnes, toutes appartenant à une même famille ont perdu la vie dans un incendie à Yopougon. Le feu s’est déclenché dans un logement à la cité policière 2 de Yopougon, au nord-ouest d’Abidjan, dans la nuit de mercredi 21 à jeudi 22 novembre.
Très peu d’informations circulent sur les origines de cet incendie qui a ôté la vie à huit personnes, toutes membres d’une même famille. Mais des sources concordantes évoquent un court circuit.
Les victimes habitaient un appartement de la cité policière de Yopougon Toits Rouges. Elles ont été surprises dans leur sommeil par le feu, peu après minuit. Les cris émis par les occupants de cette maison de deux pièces ont alerté des voisins de la cité et d’autres personnes aux alentours.
Mais ni les sapeurs pompiers arrivés promptement sur le lieu du sinistre, ni les voisins ne sont parvenus à extraire les occupants de la maison. L’ampleur des flammes ne leur facilitant pas la tâche.
“Les pompiers sont arrivés rapidement, il faut l’avouer, mais ils avaient de sérieuses difficultés pour se frayer un chemin et avoir accès à la maison en feu” a expliqué à Afrikmag, Jean Marc Ahoussi, étudiant, habitant non loin de la cité. “Ils ont finalement du casser un mur chez un voisin pour éteindre les flammes, mais c’était trop tard!” regrette-il
“Il n’y a que la mère qui a été épargnée dans cet incendie, parce qu’elle s’était rendue à une veillée funèbre”, ajoute notre interlocuteur, qui affirme qu’il s’agit d’une veuve et ses enfants.
Les incendies criminels sont devenus monnaie-courante en Côte d’Ivoire, au point où l’on se demande à quand la fin de la série noire.
A Divo, le 22 aout 2017, sept personnes, dont un enseignant de lycée, ses cinq enfants, et sa servante sont morts calcinés dans un incendie. Ce drame est survenu moins d’un mois seulement après que 09 membres d’une famille ont péri dans un incendie à Grand Bassam, cité balnéaire, située à une quarantaine de kilomètres d’Abidjan.
Hartman N’CHO
Source: Imatin