Selon la Primature, ce séminaire destiné aux membres du Gouvernement permettra aux ministres de s’imprégner des procédures, principes et règles du travail gouvernemental.
En effet, à l’ouverture du séminaire, le Chef du Gouvernement a rappelé que le Président de Transition, le colonel Assimi Goïta a fixé le cap pour que les principes prescrits dans la Charte et la Feuille de route soient traduits en actes concrets, avant d’inviter ses collègues ministres à l’action : “Notre rôle est d’écouter, et d’entendre les préoccupations des Maliennes et Maliens. Notre mission est de matérialiser leurs attentes.’’ “Nous allons actualiser le programme de travail pour l’adapter aux urgences et aux temps impartis’’, a conclu le Premier ministre.
Le Premier ministre s’est adressé à la clôture du séminaire gouvernemental à ses ministres en ces termes : “En raison de la nature de la Transition, de sa durée courte et des espérances placées en vous tous, vous devez être immédiatement opérationnels.
Nous ne pouvons pas nous offrir le luxe de l’apprentissage ou du rodage, comme on dit en mécanique, car le temps qui nous est imparti doit être ténu. De tous les côtés pointent des urgences.
Notre mission est de restaurer l’espoir dans les cœurs et les esprits, en posant des actes forts, transparents conformes à notre rôle de serviteurs de l’État, conformes aux attentes du Peuple. Ainsi je vous invite à faire du terrain votre baromètre pour juger de vos réussites.”
Toutefois, le Premier ministre Dr Choguel Kokalla Maiga s’est engagé à faire confiance dans l’expertise nationale pour les réformes constitutionnelles.
« En 1960, en 1974 et en 1991, ce sont des Maliens qui ont élaboré notre loi fondamentale. Pourquoi en 2017, les autorités ont-elles sorti 1 million d ‘Euros soit plus de 650 millions de FCFA pour faire un projet de Constitution pour le Mali, pour ensuite annuler la procédure de révision ? Et pourquoi en 2020, l’État malien a-t-il fait de nouveau recours à un cabinet étranger pour l’aider à faire des réformes, alors que nous en avons les compétences nationales ? Avec notre gouvernement, ses pratiques sont terminées. C’est l’expertise nationale qui sera systématiquement mise à contribution pour toutes les réformes. Il y va de notre crédibilité’’.
Bourama Kéïta
Source: LE COMBAT