C’est sous la bannière « Arc-en-ciel »( liste unique), que le maire sortant Djibril Naman Keita rempile pour un nouveau mandat de cinq ans, à la tête de la seule commune urbaine du cercle de Kangaba, qui fonctionne en milieu rural.
La proximité de Bamako et de la frontière guinéenne a apporté un brassage culturel assez positif, caractérisé par l’éveil des nationalités et le souci du bien être socio-sanitaire illustré, par la multiplication des structures sanitaires et éducatives.
« Je ne suis pas le plus riche, ni le plus instruit de ma commune, mais la population, les notabilités ont surtout placé leurconfiance en moi, pour conduire ses destinées » se plait souvent à rappeler Djibril Naman Keita, élu en en Avril 2009, Maire de Karan. Au terme de 10 ans de gestion, son bilan se passe de tout commentaire superflu, tant les acquis ont été nombreux, les réalisations fantastiques. Et comme premier élément de cette formidable « embellie » le retour de l’esprit civique,grâce surtout à une vigoureuse campagne d’information et de sensibilisation des populations sur l’impérieuse nécessité de renflouer les caisses de la commune, en vue de faire face aux nombreux défis de développement auxquels, elle est confrontée dans tous les domaines. C’est ainsi que le dernier de la classe va vite gravir tous les échelons, pour se hisser à la première place, dans le recouvrement des taxes et impôts du cercle de Kangaba. Une belle « prouesse » qu’il faut mettre à l’actif du maire, et de l’ex-équipe municipale.
Parmi les grandes satisfactions du Maire, au cours du mandat écoulé, il y’a la reconstitution de la banque de céréalesdont disposait auparavant la commune et qui fut par ailleurs victime par le passé d’un désastreux acte de pillage et de vandalisme.La sécurité alimentaire fut également un volet- phare de son programme, car en plus d’un don personnel de cinq tonnes de vivres, un nouveau comité de gestion a été mise en place en vue d’une plus grande efficacité.
Tout le monde sait, par ailleurs , que la vocation première d’une mairie n’est pas de construire un lieu de culte, c’est à dire une église ou une mosquée mais pour mieux réserver les fidèles musulmans de Dieu, elle a néanmoins accepté d’ouvrir un compte à son niveau, pour ainsi collecter des dons destinés aux travaux de construction d’une magnifique mosquée, dont le cout initial était estimé à soixante-dix millions de FCFA
« Ma commune a répondu à tous les critères du Plan-Mali dans sa nouvelle approche de partenariat. » dira le maire .Ceci aura surtout permis à la mairie de pouvoir bénéficier de 31 millions /an sur une période de cinq ans .Cette importante manne avait surtout pour but d’encourager et de promouvoir la pisciculture, le maraichage qui reste tout de même, une activité essentiellement réservée aux femmes.il y’a eu également la construction d’un centre de loisirs pour les jeunes visiblement engagés dans les taches de développement de la commune, à travers surtout l’existence d’un champ collectif.C’est aussi l’occasion pour le maire de rendre un hommage appuyé et mérité aux « Kari », cette fameuse brigade de surveillance traditionnelle.Sur le plan de la communication et de l’information, l’on note la construction d’une maison de la radio, pour un cout estimé à 4 700 000FCFA : « Au départ de ce projet, nous avons pris langue avec un pasteur de Siby qui nous a annoncé la disponibilité de l’église chrétienne n à mettre à notre disposition une radio avec ses équipements. Dans le cahier de charges, il n’y avait aucune contrainte par rapport à la chrétienté ».
La construction d’un château d’eau et les forages à travers surtout l’installation des bornes fontaines constituent sans doute des sources de réconfort et de motivation supplémentaires, pour les braves et sages populations de cette commune qui ne tarissent pas d’éloges et de louanges bien méritées sur la personne de Djibril Naman Keita.
Distante de 95 kms de Bamako, elle compte seulement (1) village et quatre-vingt (80) hameaux de culture. A cause de cette spécificité, les problèmes domaniaux et fonciers ont toujours été réglés à l’amiable.
Source: Koulouba.com
