Depuis le 29 Janvier 2016, notre confrère Birama Touré demeure introuvable. Ceux qui nient sa mort ne sont pas parvenus, hier comme aujourd’hui, à situer sa destination, vivant et bien portant. Dans les investigations menées par plusieurs rédactions, il ressort que l’enfant de la famille fondatrice a été tué. Comme plusieurs dossiers judiciaires, celui de la disparition de Birama Touré n’a pas connu son épilogue judiciaire. Adama Dramé, notre doyen et confrère, Directeur de publication du « Le Sphinx », comme plusieurs autres, s’est juré de ne jamais laisser tomber ce dossier insolite au Mali. Il faut bien le dire, plusieurs confrères ont déposé les armes, face à l’argent, ils ont porté le masque du silence.
Aussi, dans la famille fondatrice, rapportent nos sources, des frères de Birama Touré auraient bénéficié de certains avantages (argent et postes au haut sommet) pour ignorer tout ce qui entourait l’affaire. Au paroxysme du dossier, deux commanditaires avaient été cités par des confrères fortement engagés pour la manifestation de la vérité. L’honorable Karim Keita, à l’époque, président de la commission défense et sécurité, s’était prononcé sur les accusations qui le mettaient au centre de la disparition du journaliste. Il s’était défendu dans une interview accordée à Mali-Tribune, niant toute implication dans un éventuel crime. Il disait n’avoir éliminé personne et qu’il n’avait jamais eu à faire à Birama Touré.
La justice s’en était mêlée en 2017, ouvrant une parodie d’information judiciaire, délivrant des convocations qui n’ont jusque-là pas été suivies d’effet. Dans la famille de la presse, les fronts se sont multipliés. Une campagne s’était organisée pour discréditer toutes les révélations et toutes les accusations. Une chose est plus que probable aujourd’hui : Birama aurait donné signe de vie s’il respirait encore. Mais selon des informations confidentielles, parmi les personnes relevés au niveau des différents entrepôts du Mali dans les pays voisins, figurent les présumés assassins du journaliste révélés dans la presse.
Un officier qui servait à la sécurité d’Etat, aurait joué un rôle capital, à l’insu des patrons de la boite, selon des révélations du « Le Pays ». « Le Sphinx » finira par citer Cheick N’Diaye, un colonel dans le probable assassinat de notre confrère. Parmi les sous-officiers relevés dans les ports, figurent les assassins du journaliste Birama Touré. Aujourd’hui, depuis Abidjan, Bouba Keita et Karim Keita auraient bénéficié de la nationalité ivoirienne. A ce titre, Karim Keita aurait participé à la réunion des francs-maçons, tenue à Abidjan la semaine écoulée. Nous avons tenté de joindre l’ancien député sans succès.
A suivre!
Source: le figaro du Mali