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Direction de la Police Nationale : Les policières s’expriment…

Dans le cadre de son 3ème anniversaire, l’Association des Policières du Mali (APM) a organisé, le mardi 5 mars 2019, une conférence de presse dans la salle de conférence du centre social de la police nationale. Le thème retenu pour la circonstance est « Rôle de la femme dans un pays post-conflit ».

Le but était d’exprimer les difficultés qui entravent le rôle des policières. Selon la conférencière, le contrôleur général de police, Célestine Dombwa, malgré les activités importantes menées par les femmes pour la reconstruction de la paix, elles se trouvent très souvent éloignées des structures formelles de prise de décision dans les périodes post-conflit.

Cela prouve que les expériences spécifiques des femmes ne sont pas prises en compte dans l’élaboration des projets de réconciliation et de reconstruction post-conflit, et que les compétences des femmes ne sont pas mises au service de la réalisation d’une paix durable.

En 2000, le Conseil de Sécurité de l’ONU a adopté la Résolution 1325 sur les femmes, la paix et la sécurité. Une résolution qui engage les Nations Unies et ses États membres à faire participer les femmes aux négociations et aux accords concernant le règlement des conflits et la consolidation de la paix. Cependant, malgré les conséquences dramatiques du conflit pour beaucoup de femmes, il serait faux de voir les femmes seulement comme des « victimes » du conflit et d’ignorer leur rôle important dans la construction de la paix et la résolution des conflits.

Dans tous les pays du monde, les femmes ont été au premier plan des efforts de construction de la paix, comme beaucoup d’exemples l’ont montré. Dans la plupart des cas, les femmes sont venues aux négociations de paix, unies au-delà des différences de parti.

Pour la conférencière, pour mieux renforcer le rôle des femmes dans les processus de paix, et outre la mise en œuvre des plans d’action nationaux de la résolution 1325 (2000) du Conseil de sécurité des Nations Unies, il faut noter l’importance mais aussi l’utilisation limitée des médias et des réseaux sociaux en appui aux efforts de plaidoyer.

 

De ce fait, ils peuvent être utilisés pour per­mettre aux femmes, aux premières dames, autres personnalités, aux jeunes et aux artistes, ainsi qu’aux populations des pays de s’engager dans le plaidoyer pour l’inclusion des femmes

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