Le Sommet de l’Elysée pour la paix et la sécurité en Afrique, s’achève samedi 7 décembre par une conférence de presse. Outre le chef de l’Etat français François Hollande, le Secrétaire général de l’Organisation des Nations unies Ban Ki-Moon, le président de l’Union africaine Hailemariam Delalegn, le président du Conseil européen Herman Van Rompuy et la présidente de la Commission de l’Union africaine, Nkosazana Dlamini-Zuma y prendront part.
Au cœur des discussion : l’intervention française en Centrafrique. Incapables de gérer cette nouvelle crise, les chefs d’Etats africains présents à Paris, notamment Mahamadou Issoufou, président du Niger ont reconnu le rôle fondamental de la France : “La France est incontournable, elle l’a prouvé au Mali, et elle le prouve en ce moment en Centrafrique. Et la France est accueillie à bras ouverts par les Africains.”
Un sommet qui a été également assombri par le décès de Nelson Mandela. Le président français s’est même éclipsé devant celui qu’il a qualifié de “héros” en lui laissant une place d’honneur à ce sommet. “C’est Mandela qui dirige les travaux de cette réunion “, a-t-il conclu.