La rencontre, présidée par la vice-présidente, Mariétou Diallo, en présence de Makan Sidibé, conseiller du président du CSDM, a débuté par l’observation d’une minute de silence en la mémoire d’Alou Ndao, membre du CSDM de Libye qui a été lâchement assassiné dans des circonstances non encore élucidées.
Les échanges ont ensuite porté sur le suivi du Forum des diasporas africaines organisé le 21 juin 2019 à Montrouge. Pour mémoire, le CSDM est un partenaire prémium de ce forum qui a regroupé plusieurs acteurs des diasporas africaines. Le CSDM (qui a ainsi représenté le Mali en l’absence des autorités) et ses partenaires comme Orabank et ses équipes de presse ont été pris en charge en termes d’organisation par le bureau du CSDM de France et tous ses militants et sympathisants.
En termes de programmations, la réunion a permis de valider le projet de calendrier présenté par le secrétaire général. Ce calendrier qui concerne les six prochains mois est complété par un planning des permanences CSDM de France. Des dispositions concrètes ont été prises pour mieux répondre à l’engouement de plus en plus prononcé des Maliens de France pour le CSDM.
Mariétou Diallo, vice-présidente du CSDM, a dénoncé les agressions, brimades et mauvais traitements infligés, ces derniers temps, aux Maliens notamment en Algérie, en Mauritanie suite aux élections présidentielles dans ce pays et en Libye tout en rappelant les efforts déployés par son président, Mohamed Chérif Haïdara dans la défense des intérêts de la diaspora malienne. “L’action du CSDM et de son président a toujours été orientée vers l’être et l’avoir des migrants maliens. C’est dire que les millions de Maliens établis à l’extérieur ne sont pas perçus comme un poids électoral à agiter au profit du prince du jour, mais comme une masse de propositions visant à assurer l’implication de la disparation dans les processus de décisions”, a-t-elle déclaré.