Créée en 1994, la Biennale africaine de la photographie est devenue la principale manifestation artistique dans le domaine de la photographie sur le continent africain. La 12e édition, qui marque aussi les 25 ans de l’événement, a été officiellement lancé, le vendredi 26 juillet, au palais de Koulouba, sous la présidence du chef de l’Etat, Ibrahim Boubacar Kéita.
L’édition, qui se tiendra du 30 novembre 2019 au 31 janvier 2020, est parrainée par le chef de l’Etat lui-même. Coordonnateur pour l’Union africaine du patrimoine, des arts et de la culture, IBK a promis de faire les Rencontres Bamako, un véritable outil de développement. “Cette édition est très importante pour nous. Elle donne au Mali, l’image d’un pays serein et toujours ouvert aux autres pays du monde”, a souligné le président de la République.
Pour la réussite de l’événement, IBK a engagé le Premier ministre, ministre de l’Economie et des Finances, Dr. Boubou Cissé, à tout mettre en œuvre pour la bonne organisation de la rencontre qui verra la participation de plus d’une cinquantaine de pays. “Le gouvernement, pour sa part, fera tout pour que l’événement répond aux attentes”, a promis le président de la République.
Parlant de la photo, le coordonnateur pour l’Union africaine du patrimoine, des arts et de la culture a expliqué qu’elle est “fabuleuse comme invention, pouvoir marquer les instants qui ne se répèteront plus jamais, saisir l’instant, mais c’est génial et puis aussi fixer un visage, un souvenir très net qui hélas n’est plus, c’est vous dire le pouvoir de la photographie”. IBK a surtout rendu hommage aux photographes maliens à travers Malick Sidibé et Seydou Kéita qui ont immortalisé les premières années de l’indépendance du Mali.
Le délégué général des Rencontres de Bamako, Lassana Igo Diarra, dira que la Biennale est une véritable plateforme de visibilité pour les artistes photographes et vidéastes d’Afrique et de ses diasporas. “Elles ont contribué à développer la carrière de nombre d’entre eux et pour certains même, d’acquérir une stature internationale”, a révélé M. Diarra.
A l’en croire, les Rencontres de Bamako participent ainsi à la fois à la reconnaissance et à la consécration de la photographie africaine. Il a plaidé pour l’institutionnalisation de la Biennale en adoptant par exemple un budget pour l’organisation des futures éditions.
Même si la ministre de la Culture souhaite faire cette édition cent pour cent malienne en matière de finance et surtout d’organisation, le partenaire historique de l’événement, l’Institut français est disposé à accompagner les autorités du Mali. C’est ce qu’a affirmé l’ambassadeur de France au Mali.
Le thème retenu pour cette 12e édition est : “Courant de conscience”.
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