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Diamou à la place de Sada

Ça circule au sein des forces de sécurité surtout dans le monde des policiers. Diamou Keïta, futur ministre de la Sécurité et de la Protection civile, à la place du

Diamou Keita ancien directeur general gendarmerie nationale

L’homme qui a prouvé à tous les Maliens qu’il n’est pas à la hauteur de sa mission. Cette nomination supposée de Diamou Keïta n’est pas bien accueillie par les policiers, car ils souhaitent que le ministre de la Sécurité soit un policier. Ils avancent l’argument que Diamou Keïta est très proche du capitaine bombardé général 4 étoiles Amadou Haya Sanogo. Mieux, il n’est pas à exclure que Diamou Keïta soit entendu dans certaines affaires pendantes au niveau de la justice. Surtout que la Cour d’appel de Bamako s’apprête à enrôler l’affaire des bérets rouges. En tout cas, la proximité de Diamou Keïta avec IBK, pour avoir été son garde du corps, plaide en sa faveur. En plus, plusieurs officiers de confiance du président IBK sont des intimes de Diamou Keïta. Des relations élargies à leurs différentes familles.

En tourisme ou mission ?

Depuis le vendredi 24 avril 2015, deux ministres sont en tournée à Paris. Peut-être bien en tourisme car personne ne comprend cette campagne médiatique dans l’hexagone. Dans la délégation, il y a le ministre de l’Economie numérique, de l’Information et de la Communication, porte-parole du gouvernement, Choguel Kokalla Maïga. Lequel a eu plusieurs rendez-vous avec des médias français et internationaux et surtout une importante rencontre avec la communauté malienne en France. En compagnie d’autres officiels. Cette mission poursuit l’objectif d’expliquer à la communauté malienne et à l’opinion internationale l’Accord de paix inter-malien, paraphé le 1er mars dernier à Alger, dont la cérémonie officielle de signature est prévue ce 15 mai à Bamako. Le porte-parole du gouvernement a été sur les plateaux de la station panafricaine Africa N°1 et de BBC. Face à nos confrères, le ministre Maïga s’est longuement exprimé (1 heure d’horloge) sur les enjeux de l’Accord d’Alger à la lumière des derniers développements. Les échanges avec nos confrères ont aussi porté sur les questions sécuritaires au Nord du Mali, notamment la recrudescence de l’insécurité. Le samedi 25 avril 2015, le ministre Maïga et son collègue de la Réconciliation nationale Zahabi Ould Sidi Mohamed et plusieurs autres officiels ont rencontré la communauté malienne à la Bourse du Travail de Paris.

Boulkassoum recasé

L’ami personnel de notre président de la République, qui n’a pas pu se faire élire député en commune I du district de Bamako, a été élu président du Conseil social, économique et culturel, le 20 avril 2015, avec 30 voix. Celui qui avait eu de la peine à gérer la majorité présidentielle, peut se retirer car il est désormais président de la 8ème institution de la République du Mali. Sur les réseaux sociaux, les gens se demandent si Boulkassoum Haïdara, avec ce nouveau statut, va continuer d’être le président de la majorité présidentielle. Cela n’est pas possible ; il devra céder ce poste à quelqu’un d’autre. Il ne peut même plus être visible sur le terrain politique au nom du Rassemblement pour le Mali. Car il est à la tête d’une institution de la République. Même pour être candidat, il a dû prendre la place des sages qui devraient envoyer leur représentant au CESC. Cela en violation des principes de rotation entre les deux corporations.

Bittar à la case départ

Jeanmille Bittar revient à ses bus. Même s’il n’en a plus sur la route Bamako-Ségou, car les Bamakois voient rarement les cars Bittar Trans. Bittar a été président de la Chambre de commerce et d’industrie du Mali, puis il a fait deux mandats au Conseil économique, social et culturel. Bittar avait par ailleurs renoncé à ses activités politiques. Il est membre de l’opposition pour avoir soutenu Soumaïla Cissé au second tour de la présidentielle. Il avait depuis pris ses distances et même demandé aux responsables de l’opposition de retirer ses images des bandes-annonces de manifestations de l’opposition. Lui et les militants de son parti (UMAM) n’étaient plus actifs dans les rangs de l’opposition. Mais aujourd’hui, il peut reprendre sa place s’il veut, tout comme au niveau de Bittar Trans. Il s’agit donc d’un véritable retour à la case de départ pour ce jeune ambitieux qui était pourtant bien parti. Selon toute vraisemblance, il se prépare à revenir sur le terrain du transport. Il aurait commandé de nouveaux bus. Son imprimerie devrait aussi reprendre du service. Bittar va donc s’occuper de ses business. Au sortir de sa passation de service avec Boulkassoum Haïdara.

La Cma se vide

La Cma doit signer ; la Cma va signer ; elle ne signera pas le 15 mai 2015, selon ses leaders. Lesquels étaient en réunion dans la capitale mauritanienne. La majorité anti-accord se retrouve au sein du Mnla. Ceux-là qui ne veulent pas entendre le mot Mali. Alors qu’ils circulent tous avec des passeports maliens renouvelés grâce aux pourparlers d’Alger. Les responsables du Mnla sont dans une logique de bras de fer. Bon nombre de leurs conseillers leur ont dit de signer l’accord d’Alger. «…Sinon vous allez vous mettre à dos la communauté internationale. Concernant le nom Azawad, je vous demande de laisser les populations décider par référendum», dit un conseiller diplomate proche de la Cma. En réalité, il y a une crise de confiance entre les différents membres de la Cma qui, au fil des réunions de Nouakchott, s’est vidé de ses membres. Plus de la moitié des leaders sont prêts à venir à Bamako pour parapher et signer le même jour.

La belle performance

Après l’affaire de l’avion, les surfacturations dans l’achat des équipements militaires, le changement de Premier ministre et la mise en place d’une nouvelle équipe gouvernementale, les services économiques du Mali, sous la houlette du maestro Mamadou Igor Diarra, sont en train de réussir avec des résultats non négligeables surtout au niveau des douanes maliennes. En janvier dernier, les douanes du Mali ont fait une recette de 25 milliards ; en février, 35 milliards et mars 38 milliards de Fcfa. Tout cela a été rendu possible grâce à l’ensemble des techniques et stratégies mises en place pour renflouer les caisses de l’Etat et donner du souffle à l’économie nationale. Grâce aussi à l’application correcte de beaucoup de mesures et dispositions, selon des responsables des douances maliennes. Il fallait mettre de l’ordre afin que les textes de l’Etat puissent être respectés par tout le monde. Cela va continuer au niveau des douanes et des autres services de l’assiette. C’est cela le souhait du ministre de l’Economie et des Finances, Mamadou Diarra dit Igor.

Le meilleur classement

Dès son arrivée à la tête du département de l’Economie et des Finances, Mamadou Igor Diarra a réalisé des exploits. Avec l’appui d’une «dream team» qu’il a composée en dix jours. L’équipe de rêve n’est pas contre la continuité mais s’inscrit dans une nouvelle dynamique : trouver de l’argent pour résoudre les problèmes des Maliens. Devant les journalistes, le vendredi 24 avril 2015, il a fait savoir que pour la mise en place de cette équipe, il a changé les responsables des services de l’assiette (douanes, impôts et Trésor public). En plus des premiers responsables, beaucoup de seconds couteaux ont été remplacés. À ce jour, le résultat escompté commence à être tangible. Plus de 200 milliards de Fcfa ont été payés à des personnes au niveau du Trésor public, sous forme d’encours. D’après le ministre, le retard dans le payement des mandats sera désormais un triste souvenir car des instructions ont été données dans ce sens. Le rêve de la nouvelle équipe est de renforcer les équipements agricoles, en sus des intrants afin que la saison agricole soit une réussite.

 

Un procès contre l’Europe

Les jeunes africains sont en colère avec les naufrages à ne pas finir. Pis, des Sud-africains chassent leurs frères Africains. Les jeunes du continent sont donc entre désespoir et tristesse. Ce qui pousse certains à dire : «Je suis Europe, je suis la France au moins eux, ils ne tuent  pas leurs voisins. Regardez l’Afrique du Sud ! Un Africain qui tue et chasse des Noirs. La mer nous repousse et on se repousse chez nous». Lors de son passage dans l’émission ‘Débats politiques’ de Radio Klédu, Habib Dembélé dit Guimba national a estimé que l’Afrique doit faire un procès contre l’Europe qui vient spolier le continent noir de ses ressources en laissant les bras valides ici sans moyens. L’Afrique en faisant ce procès doit le gagner afin que l’ordre soit inversé. Mieux, les jeunes africains qui vont travailler en Europe doivent la réalité des choses aux jeunes qui sont restés au pays, afin qu’ils puissent savoir la vérité, et ne pas être toujours tentés par l’aventure. Autrement, il y aura trop de morts dans le Sahara et sur l’océan.

40 milliards pour USA Santé

Le programme USA Santé pour la survie de la mère et de l’enfant, financé par le gouvernement américain à travers l’Usaid, a repris ses activités. C’est ainsi qu’en se basant sur les résultats enregistrés, l’Usaid et ses partenaires ont lancé deux nouveaux programmes. Le premier pour la survie de la mère et de l’enfant et le second sera consacré aux services à grand impact et communication et promotion de la santé. Les deux programmes vont coûter au gouvernement 40 milliards de Fcfa sur une période de 5 ans. Lors de la cérémonie de lancement des deux projets, l’Usaid et ses partenaires ont d’abord fait le bilan du programme qui vient de s’achever. La cérémonie était présidée par le secrétaire général du ministère de la Santé et de l’Hygiène publique, professeur Ousmane Doumbia, en présence du directeur général de l’Usaid Gary Juste, Raphael Sindaye, directeur de Save The Children et bien d’autres personnalités. On notait la présence d’agents sanitaires et de responsables de CSCOM des régions concernées par les deux projets.

source : Reporter

 

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