Pour commémorer la date anniversaire de la libération de la ville de Kona, l’Union des Journalistes pour la Promotion de la Diplomatie au Mali (UJDM), était devant les hommes de média le vendredi 11 janvier dernier à l’Agence de Communication Global(Presta.com). Amadou Mahamane Sangho, le président de cette union, non moins Chargé de missions au ministère de la Sécurité et de la Protection Civile, était accompagné par Bamba Niang, expert en communication et de Cheick Oumar Coulibaly Conseiller Technique du Premier ministre.
Faire un plaidoyer auprès des autorités afin que cette date soit commémorée sur toute l’étendue du territoire national chaque année. Tel est l’objectif visé par l’Union des Journalistes pour la Promotion de la Diplomatie au Mali (UJDM).
« Chaque année on se retrouve pour commémorer la journée du 11 janvier 2013, cela pour nous rappeler de la date à laquelle notre pays envahi par des narco djihadistes a été sauvé par l’armée française » a déclaré le président Sangho. Qui a dans la même foulée précisé que l’UDJM est une association qui regroupe une centaine d’organes de presse malienne.
Après avoir souligné que le Mali a failli sombrer en cette date du 11 janvier 2013 sous les coups des narco- djihadistes, il dira que la perspective était alarmante et que les espoirs commençaient à s’évaluer au gré de l’avancée de l’ordre des djihadistes.
Selon lui, chaque 11 janvier l’UDJM fait un clin d’œil à l’histoire contemporaine qui cristallise le sentiment qui témoigne leur existence sur cette terre et leur appartenance à ce pays. « Nous avons voulu célébrer cette date parce que, c’est une date historique pour nous, un devoir de mémoire » a – t- il martelé, tout en dévoilant que l’ambition de leur union est de voir un jour toute la nation malienne célébrée cette date du 11 janvier.
Avant de terminer, il a noté que la France à l’habitude de célébrer des journées historiques, telles celles de Normandie et de Charlie hebdo.
« Je voudrais que les autorités maliennes pensent à célébrer cette date, qui est une date historique dans notre pays» a-t-il insisté.
De son côté l’expert en communication, M. Niang dira que le 11 janvier 2013 est une date clé dans l’histoire de la coopération militaire franco-malienne. « On peut dire que cette date marque le passage dans l’urgence d’une stratégie de prévention à un engagement direct, rendu indispensable au regard de la détermination des groupes terroristes à s’emparer de Bamako » a-t-il déclaré.
Plus loin, l’expert Niang a soutenu que les militaires français disposant des bases au Mali, au Niger et au Tchad, au prix d’importants sacrifices, ont réussi avec leurs partenaires des armées locales et avec les forces de la mission des Nations-unies au Mali(MINUSMA) à empêcher les groupes terroristes de contrôler des zones sanctuaires.
De façon spécifique, il a souligné que la force Barkhane appuie la montée en puissance des forces armées de la région
Par Fatoumata Coulibaly
Le Sursaut