Le géant de l’agriculture, on le sait, regorge de compétences, en termes de ressources humaines. Un PDG averti de la trempe du docteur Mamadou M’Baré est loin de s’en passer toutes les fois qu’il est question d’expertise à conforter son attelage. C’est sans doute la logique qui a prévalu au choix de Djimé SIDIBE dont la touche est pressentie appropriée dans la poursuite d’une optimisation de l’énorme potentiel que renferme ce bastion de la sécurité alimentaire du MALI. L’Office du Niger constitue un enjeu majeur dans la politique de souveraineté alimentaire du pays. La vision des plus hautes autorités s’inscrit dans cette dynamique autant que la volonté politique s’exprime au fil des ans en faveur de ce secteur d’activité. L’initiative généreuse du Président de la République à travers l’indexation de 15% du budget d’état au profit de l’agriculture, l’effort de mécanisation de l’activité illustrent à suffisance cette option. En cela réside la nouvelle cadence imprimée par le PDG Mamadou M’baré COULIBALY dès son arrivée à la tête de la structure, il y a de cela un an. Par ses soins, un changement notoire s’est opéré dans la conduite des actions à relever le niveau de production et même l’augmentation des superficies aménagées. Son engagement à répondre aux attentes tant des autorités que la population ne souffre d’aucune ambiguïté.
Qui veut gagner un combat opte pour un fourniment conséquent. L’autosuffisance alimentaire étant un défi récurrent, l’option à asseoir sa garantie passe par des hommes aux compétences avérées, tout autant que des moyens appropriés. Le PDG qui ne s‘est jamais démarqué de cette logique, multiplie visite de terrain et revue de troupe, afin de se rassurer d’une constante adéquation des différents paramètres du système. La promesse d’une campagne à succès participe de ce sens élevé de l’anticipation dont il s’adjuge la fabuleuse réputation, chercheur de son état. La même vision pourrait justifier la nomination d’un nouveau DGA à conforter son attelage comme pour insuffler une dynamique nouvelle à l’ambition qu’il n’a de cesse caresser pour l’Office du Niger.
Ingénieur d’agriculture et de génie rural, sorti de L’IPR ISFRA de Katibougou, Djimé SIDBE, un homme du sérail, prend fonction ce 03 octobre 2017 à un an presque jour pour jour de la nomination de celui qu’il remplace, monsieur Tidiane TRAORE, notamment. Le riche parcours de ce prodige est passé par là. Auréolé de 18 années d’expérience professionnelle dont deux dans le domaine de la recherche, six dans le renforcement des capacités, formation et vulgarisation des itinéraires techniques du mil, sorgho et technologies y afférentes, le cadre chevronné en est à dix autres révolues dans le cadre spécifique de la riziculture en zones office du Niger. De ce qui précède, Djimé est sans conteste ce cadre dont l’unanimité ne s’encombrerait de critique à mériter un poste de responsabilité.
Du sérail, toute proportion gardée, Djimé, de sa longue silhouette, a cheminé, arpenté et sillonné toutes les installations de l’office d’une échelle dont l’art d’escalader sans le moindre faux pas lui a valu la reconnaissance de sa hiérarchie en 2014. L’on s’en convainc aisément dès ses dix-sept premiers mois consacrés au volet du conseil à l’épanouissement des producteurs et à la promotion des organisations paysannes et, en autant de mois, dans le cadre de la coordination des activités, conseil rural, gestion de l’eau, en plus de l’organisation générale pour la mise en valeur effective du périmètre rizicole de Ké-Macina soit 2540 hectares dont il assurera par ailleurs la mission de coordinateur du programme.
Ne rechignant devant un défi, quel qu’en soit sa complexité, l’ingénieur à l’expertise avérée est appelé à faire valoir ses compétences dans la gestion administrative et financière, l’organisation générale, la gestion de l’eau à la parcelle et la mise en valeur dans la zone de production de M’Bewani, sur un périmètre de 13.602 hectares, pendant 16 mois. A la faveur des résultats convaincants, Monsieur tout terrain, encore lui, se voit confier les fonctions de chef de service formation et vulgarisation au niveau de la direction appui au monde rural, cumulativement avec celle de coordinateur du programme d’appui au développement de la zone de l’Office du Niger (PADON2). Dans ce contexte, et pendant 24 mois, il a été question pour lui d’organiser des actions de sensibilisation et formation, le développement des capacités des producteurs et des organisations paysannes tout en assurant l’interface entre l’O.N et les bailleurs du projet. Toutes choses qui militeront en faveur de sa nomination comme Directeur de zone pour assurer par délégation du PDG, la mise en œuvre des activités programmées dans le contrat plan annuel budgétisé et la coordination des activités devant être réalisées dans la zone.
Se fondant une religion sur les capacités managériales de l’homme, l’on ne saurait occulter ses exploits dans le domaine de la recherche agricole et du renforcement des capacités des paysans tout autant que son aptitude à élaborer et à mettre en œuvre la stratégie de transfert raisonné des activités aux autres acteurs. Ceci, dans la perspective de partager des responsabilités dans le domaine du développement rural. On est loin d’être exhaustif en retenant de lui, outre son aptitude à élaborer et à mettre en œuvre les programmes de formation des exploitants agricoles, sa capacité de gestion de l’eau à la parcelle, son aptitude d’élaboration de document de stratégie des activités de transformation et de conservation des produits agricoles et la technique de mise en marché des productions agricoles afin de permettre aux paysans de vivre de leur activité.
Outillé de parchemins indiscutables dans son secteur d’activité, plusieurs autres formations et voyages d’études ont contribué à fourbir les armes de cet infatigable combattant des eaux et de la terre dont il garde le secret de mettre en harmonie pour le bonheur des paysans. A son actif, il est loisible de retenir la formation sur les technique de production des semences améliorées; installation et entretien des kits d’irrigation, formation sur la loi régissant les sociétés coopérative en république du Mali, des voyages d’études et d’échanges d’expériences sur la culture du maïs dans la vallée du Sourou au Burkina Faso et au centre songhaï au Bénin, entre autres.
A l’œuvre, le nouveau DGA, pétri de vertus de cadre responsable a convaincu par des qualités qui forgent l’admiration. Ces collaborateurs retiennent de lui un sens élevé de l’écoute, une bonne capacité de communication, d’organisation et d’anticipation, un esprit de critique et d’analyse, une disponibilité à toute épreuve, la gestion d’équipe et des hommes, la rigueur, l’équité et une indiscutable capacité à travailler en équipe et sous pression. Autant de qualités qui ont sous tendu ses différentes responsabilités, le long de son parcours, de 2017 date de sa prise de fonction comme conseiller agricole puis responsable des organisations paysannes de Ké-Macina à celui de coordinateur du périmètre de la même localité avant d’en devenir le Directeur de zone en 2013 à la suite de la même responsabilité assumée à M’Bewan DE 2010 à 2011. Par la suite, il vient à occuper le poste de Directeur de l’Appui au Monde Rural auprès de la direction générale, en octobre en 2016, une responsabilité qui lui sied jusqu’à sa nomination ce 03 octobre 2017 comme Directeur Général Adjoint par arrêté No 2017-3202/MA-SG du 27 sept 2017.
Quinquagénaire débonnaire, le nouveau DGA, du haut d’un optimisme justifié, entend faire de la rigueur, l’assiduité et le travail bien fait son cheval de bataille. De même, emboitant la cadence de son Président Directeur Général, il s’engage à créer un climat de confiance entre les exploitants agricoles et l’Office du Niger. Toute chose incontournable lorsqu’il est attendu du secteur un rendement à garantir la sécurité alimentaire. Il reste à espérer que les fruits tiennent la promesse des fleurs.
Source : Scom ON