Le Ministère du Commerce et de la Concurrence a signé une convention de partenariat avec la Banque Malienne de Solidarité, le Fonds Auto-renouvelable pour l’Emploi et la Fédération Nationale des Centres de Gestion Agréés du Mali. Le montant global de ce partenariat signé le lundi 22 octobre 2018 dans la salle de conférences du département s’élève à 400 millions de FCFA. C’était sous la présidence du ministre du Commerce et de la Concurrence, Alhassane Ahmed Ag Moussa, du Directeur général de la BMS, Babaly Bah, de Mamadou Batio Touré du Fonds Auto-renouvelable pour l’Emploi, Haber Maïga, Vice-président des commerçants agréés, porte-parole des bénéficiaires et des associations de commerçants.
Selon le Vice-président de la Fédération des centres de gestion agréés des commerçants détaillants, Harber Maïga, parmi les résultats engrangés par le projet d’appui aux commerçants détaillants, la collaboration avec les partenaires techniques et financiers notamment le FARE et la BMS, figure en bonne place. En dépit des insuffisances constatées, le taux de remboursement demeure flatteur par banque partenaire et par centre de gestion agréé.
La présente convention de partenariat porte les germes d’une véritable synergie d’actions pour normaliser le financement et rentabiliser les remboursements. A cet effet, les centres de gestion agréés sont engagés à sélectionner les adhérents bénéficiaires sur les critères crédibles, à monter les dossiers de financement sur des bases transparentes, à assurer le recouvrement des prêts consentis dans des délais prescrits, à informer et sensibiliser les bénéficiaires des prêts pour la pérennité du financement.
Selon le Directeur exécutif du FARE, Mamadou Batio Touré, pour la mise en œuvre du projet de formalisation des acteurs du commerce de détail (PROFAC), le ministère du commerce et de la concurrence a bien voulu renforcer le fonds d’appui aux commerçants détaillants en mettant à la disposition du FARE, un fonds de garantie de 400 millions de FCFA. Ce montant permet de relever logiquement le niveau de la mise de départ et la durée du délai de remboursement. Cela est une conséquence des leçons du passé. L’arrivée d’une nouvelle structure, le PROFAC, en est une autre.
A l’en croire, les actions sur le terrain s’articuleront autour des points essentiels dont, entre autres : la mise en place de la garantie des prêts accordés par la BMS aux commerçants, la veille à la bonne qualité des dossiers des commerçants détaillants qu’il serait amené à garantir dans le cadre de l’opération, la participation active au suivi du remboursement et du recouvrement des prêts accordés aux commerçants détaillants, le renforcement de la familiarisation du commerçant malien avec les affaires régionales et mondiales.
Pour sa part, le Directeur de la BMS, Babaly Bah, a rappelé que la BMS est la première banque à accompagner le Projet d’appui aux commerçants détaillants et entend demeurer aux côtés du département du Commerce et de la Concurrence dans sa politique de réduction de la pauvreté à travers l’appui aux PME/PMI et aux activités génératrices de revenus. « En cela, la BMS réaffirme sa conviction qu’à travers ce genre d’initiatives, l’impact des financements sur les bénéficiaires sera une réalité », a-t-il rassuré.
Selon le ministre du Commerce et de la Concurrence, Alhassane Ahmed Ag Moussa, le financement des activités des commerçants détaillants à travers la signature de la convention de partenariat entre son ministère, la BMS, le FARE et la Fédération Nationale des Centres de Gestion Agréés du Mali, entre dans le cadre de la lutte contre la pauvreté.
Le montant global du financement portera sur une enveloppe de 400 millions de FCFA et servira à financer les adhérents des centres de gestion agréés sur toute l’étendue du territoire national. Ce financement doit être remboursé dans les délais. Pour ce faire, le ministre a invité les bénéficiaires à faire bon usage des sommes qu’ils vont recevoir.
Drissa Togola
Le challenger