Après le coup de filet du samedi 17 décembre dernier, qui s’est soldé par la prise de deux gros poissons d’Ansar Dine, les forces spéciales de la DGSE viennent de remettre ça, jeudi dernier en mettant le grappin sur deux autres éléments dangereux pour la paix au Mali : deux terroristes d’Al-Mourabitoune, arrêtés à Magambougou et à Senou. Ces derniers sont Marhi Barka Ben ERZAGH, ex-Mujao et Mikailou Mahamoud DICKO, terroriste proche de Hassane Al Nouiny (second de Mokhtar BELMOKHTAR). Sous les feux nourris d’Aqmi, d’Ansar Dine, d’Almourabitoune, notre pays a plus que jamais besoin de renforcer sa coopération sécuritaire, et une plus grande implication des populations pour un renseignement plus efficace.
Les forces spéciales de la DGSE ont mis le grappin, jeudi dernier, sur deux éléments dangereux pour la paix au Mali :« deux terroristes d’Al-Mourabitoune, arrêtés à Magambougou et à Senou. Marhi Barka Ben ERZAGH, ex-Mujao et repris de justice, et Mikailou Mahamoud DICKO, terroriste proche de Hassane Al Nouiny (second de Mokhtar BELMOKHTAR) étaient venus à Bamako pour repérer des cibles en vue de commettre des attentats au compte d’Al-Mourabitoune », selon des sources sécuritaires. Les enquêtes se poursuivent pour savoir plus sur les caractéristiques, le moment choisi pour ces attentats, ainsi que les lieux ciblés. A partir des prises du jeudi 26 janvier, des éléments probants concordent sur la certitude que « l’attentat devrait survenir à la fin du mois de janvier ou le dispositif sécuritaire du Sommet était en plein démontage », selon les sources proches de l’enquête. Ce qui fait affirmer à nos sources que la vigilance de la DGSE a permis d’éviter la récidive de Radisson Blu. Comme d’ailleurs en décembre dernier où des hommes d’Ansar Dine cherchaient à endeuiller les fêtes de fin d’année ; le Sommet de Bamako les 13 et 14 janvier également n’étaient pas à l’abri de graves menaces sécuritaires. Le terrible attentat du camp du MOC à Gao, le mercredi 18 janvier n’a malheureusement pu être empêché. Sous les feux nourris d’Aqmi, d’Ansar Dine, d’Almourabitoune, notre pays a plus que jamais besoin de renforcer sa coopération sécuritaire, mais aussi d’une plus grande implication des populations pour un renseignement plus efficace.
Le 17 décembre dernier, les Forces de sécurité maliennes ont arrêté deux jihadistes à Bamako. Tous deux appartenaient à Ansar Dine du Macina. Ces arrestations à quelques jours des fêtes de fin d’année, ont montré que Bamako reste une cible privilégiée des Jihadistes. Faute d’avoir pu endeuiller les fêtes de fin d’année, ils restent toujours très actifs pour se signaler chaque fois qu’ils ont l’occasion.
Boubacar Cissé alias Boucary Boury et Souleymane Barry, considérés comme deux des lieutenants du prédicateur Amadou Kouffa, allié du Mouvement Ansar Dine du Macina ont été arrêtés à Banakabougou-Faladié, non loin d’une mosquée. Selon des informations sécuritaires Boubacar Cissé, occupait une fonction de logisticien en fournissant des groupes de la mouvance jihadiste en panneaux solaires, pièces détachées de motos, véhicules ainsi que des denrées alimentaires. Il jouait également le rôle de médiateur pour la libération des otages locaux enlevés par les groupes terroristes. Souleymane Barry, son complice, était considéré comme un membre actif d’une secte à Mopti où il avait un rôle de recruteur. Il participait également à l’endoctrinement des jeunes talibés. Tous deux sont entendus par les enquêteurs de la Sécurité d’Etat.
B. Daou