Moussa Mara multiplie les sorties médiatiques. Alors qu’il était l’ombre de lui-même jusqu’à une date récente, l’ex-chef du gouvernement malien rebondit sur tous les sujets sensibles du côté de Bamako (la capitale du pays). Le président de Yéléma est revenu sur la débâcle de l’armée malienne de mai 2014 à Kidal qui avait entrainé sa chute, note Le Républicain.

Moussa Mara ne veut pas passer pour le méchant loup.

Moussa Mara a tendu bien longtemps avant de se prononcer ouvertement sur la déroute des forces armées maliennes (Fama) à Kidal (au nord du Mali). C’était le 17 mai 2014. Ce jour-là, de nombreuses personnes, cils et militaires, avaient péri au cours de ces combats qui sont restés gravés dans la mémoire collective comme l’un des traumatismes les plus terribles vécus par les forces de défense et de sécurité. Dans le sillage de cet incident malheureux qui a endeuillé tout le peuple malien, le Premier ministre de l’époque avait été démis de ses fonctions.

Près de deux ans après, Moussa Mara à qui on prête des intentions présidentielles a rouvert le dossier pour situer les responsabilités et recadrer les choses. Il a notamment révélé que le chef de l’Etat malien,Ibrahim Boubacar Keïta (IBK) savait tout et est même celui qui a autorisé cette visite à Kidal : « Nous avons prévenu tout le monde de ce déplacement. Je ne me suis jamais excusé de quoi que ce soit dans ce dossier et je ne le ferais pas. Je ne me reproche pas de fautes pour m’excuser. J’ai fais mon devoir de responsable public en mission pour les populations et travaillant selon des principes républicains. Si je devais le refaire, je le referais évidemment. »

Source: Afrique sur 7