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Dérapages et insultes autour de la nouvelle taxe sur les réseaux sociaux : Le Procureur doit agir

Depuis l’instauration de la taxe sur les transactions au Mali, des attaques de la part de certains individus contre ceux-là qui ne sont pas d’accord sont monnaie courante sur les réseaux sociaux.  Il appartient aux autorités, et en particulier à la justice, de veiller à ce que chacun puisse s’exprimer sans crainte d’être la cible de campagnes de harcèlement orchestrées par des partisans qui en font un peu trop.

Depuis l’annonce de la nouvelle taxe sur les transactions, les réseaux sociaux sont devenus le théâtre d’un déferlement de propos violents. Si les débats autour de cette mesure économique sont légitimes, les insultes proférées par certains individus se réclamant défenseurs du régime contre des citoyens exprimant leur opinion posent un véritable problème de respect et de responsabilité.

Qu’elles visent des personnalités publiques, des journalistes, ou de simples citoyens, ces attaques verbales n’ont pas leur place dans un espace censé favoriser des échanges d’idées. Pourtant, les auteurs de ces violences verbales semblent jouir d’une impunité totale, comme si leur appartenance idéologique les exonérait de toute responsabilité.

Or, les lois encadrant la cybercriminalité sont claires : la diffamation, les injures publiques et les discours haineux sont punissables. Pourquoi, alors, certains peuvent-ils se permettre de bafouer ces règles en toute impunité ?

Ce phénomène pose plusieurs questions : jusqu’où peut aller la liberté d’expression ? L’engagement politique justifie-t-il les attaques personnelles ? Le débat démocratique est-il en danger lorsque l’argumentation cède la place à l’intimidation ?

Ces agissements vont à l’encontre des lois encadrant la cybercriminalité et la diffamation en ligne. Pourtant, les autorités semblent tarder à réagir, laissant le champ libre à ces dérapages.

 

Le Procureur anti-cybercriminalité interpellé

Face à cette montée des dérives sur les réseaux sociaux, la justice doit jouer pleinement son rôle. Il est inadmissible que ces pratiques persistent sans la moindre réaction des autorités compétentes. L’opinion publique attend du procureur en charge de la cybercriminalité une action ferme pour rappeler que la loi s’applique à tous, sans distinction d’appartenance politique.

Car au-delà de la simple question de justice, il en va de la crédibilité des institutions. Si certaines personnes peuvent insulter et menacer, sans être inquiétées, cela envoie un message dangereux : celui d’un espace cybernétique  où la loi ne s’applique qu’à certains.

Les réseaux sociaux doivent rester un espace de discussions et non un champ de bataille où l’intimidation l’emporte sur le débat d’idées, par des activistes 2.0. Il appartient aux autorités, et en particulier à la justice, de veiller à ce que chacun puisse s’exprimer sans crainte d’être la cible de campagnes de harcèlement orchestrées par des partisans, à la limite un peu zélés.

L’inaction face à ces dérives reviendrait à cautionner un climat où la peur et la violence verbale prennent le pas sur le respect, la démocratie et surtout les libertés d’expression et d’opinion. L’heure est donc à la responsabilité, tant des utilisateurs que des instances chargées de faire respecter la loi.

La taxe sur les transactions mérite une discussion constructive et apaisée. Mais si rien n’est fait pour encadrer ces dérives, les réseaux sociaux risquent de devenir des arènes où la violence verbale prime sur les échanges fructueux d’idées. Il est donc urgent que les autorités prennent leurs responsabilités afin de garantir un espace numérique plus respectueux et démocratique.

Balla Keita

 Source : Arc en Ciel
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