L’annonce de la démission de Sadou Diallo du Parti pour le Développement Social (PDES) fragilise davantage les héritiers de l’ancien Président de la République Amadou Toumani Touré (ATT).
Ce parti est sérieusement secoué depuis la chute brutale de son mentor avec le départ de ses cadres vers d’autres partis. La démission de Sadou Diallo est un coup dur pour le parti qui ne reste plus que l’ombre de lui-même. Qu’est-ce qui reste du PDES ? Une question qui taraude les esprits dans le milieu politique.
Aujourd’hui, le PDES n’a qu’un seul député à l’Assemblée Nationale qui d’ailleurs, figure parmi les non-inscrits. Au sortir des dernières élections communales, le président du Parti Sadou Diallo a perdu à Gao, son fauteuil de maire au profit du candidat du RPM, le parti présidentiel.
L’homme est marqué par cette défaite car, il a perdu son fiel politique. L’ancien maire de Gao a exprimé à nos confrères de L’Indicateur du Renouveau sa déception quant aux résultats obtenus lors des communales du 20 novembre 2016. Son désormais ancien parti n’a enregistré que 160 conseillers municipaux.
Concernant sa nouvelle destination, certaines informations indiquent que Sadou Diallo veut rejoindre le parti présidentiel à savoir le RPM. Même s’il a démenti cette information, toutefois, ses propos restent ambigus lorsqu’il déclare qu’il « est prêt à apporter son soutien à n’importe quel patriote qui veut amener le Mali vers un développement durable ». Cherche-t-il la direction du vent à la veille de la présidentielle de 2018 ? En tout cas, le vieux Sadou Diallo n’a fait qu’un jeu de mots.
Modibo L. Fofana