Après la démission de la présidente du bureau national des femmes de l’UMAM, Mme Dembélé Ramatoulaye Touré et de plusieurs cadres du parti, le président Jeamille Bittar a complètement perdu le contrôle et ne sait plus quoi faire.
Rien ne va plus au sein du parti de Jeamille Bittar. En effet, après la démission du jeune Amadou Koita et tous ses lieutenants partis créer leur propre formation politique la veille de la présidentielle, la présidente des femmes de l’UMAM, Mme Dembélé Ramatoulaye Touré a claqué elle aussi la porte le mardi dernier. En démissionnant du parti, elle a été suivie par plusieurs cadres qui sont de Bamako et des autres régions excepté Kidal où le parti n’existe pas. Les démissionnaires reprochent à leur ancien président, une gestion patrimoniale du parti et surtout le manque de respect vis-à-vis des militants. En plus des humiliations quotidiennes, Bittar n’a pas tenu ses promesses. A en croire les démissionnaires, la direction de campagne de Bittar lors de la présidentielle passée ne se résumait qu’à lui.
Conseillère à la maire de la Commune IV et grande mobilisatrice, l’ex-présidente des femmes de l’UMAM, Mme Dembélé Ramatoulaye Touré malgré tout, était restée fidèle à Bittar jusqu’au bout. Elle n’a jamais voulu trahir son ex-patron, mais à l’impossible nul n’est tenu, dit-elle. Grâce à son engagement, le parti s’est classé 9ème sur 27 partis lors de la présidentielle dernière. Plus regrettable selon eux, Bittar a fait une flagellation politique en balayant d’un revers de main les efforts déployés par les uns et les autres depuis la création du parti qui n’a toujours pas tenu son congrès pour sortir du statut provisoire.
Totalement dépassé par les évènements, le président de l’UMAM, Jeamille Bittar a carrément perdu le contrôle et s’est mis à menacer les démissionnaires. Une bassesse politique qui risque de se retourner contre lui quand on sait que le parti s’est complètement vidé après cette démission.
Zakariyaou Fomba
SOURCE: Le Débat du 11 oct 2013.