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Délégations maliennes aux pourparlers d’Alger : Sept mois de balade pour cautionner le mot «Azawad»

Décidément, les choses commencent à bouger du côté d’Alger, puisque certaines parties prenantes aux négociations viennent de parapher un texte d’accord de paix et de réconciliation nationale soumis par le médiateur algérien. À part, le Mouvement national de l’Azawad (Mnla) et ses acolytes, toutes les autres parties ont paraphé le document. Du côté malien, ce qui fâche, c’est l’inscription du mot «Azawad» dans le document de l’accord. Un nom qui met dos à dos les deux parties (gouvernement/groupes séparatistes).

Le fait de cautionner le mot «Azawad» dans le document de l’accord paraphé comme une entité géographique et socio-culturelle, par les autorités, fâchent aujourd’hui pas mal de Maliens. Pour les nombreux Maliens assoiffés de paix, il revient à l’Etat de tirer toutes les leçons du passé. Car, ces bandits, regroupés au sein du Mnla, ne se sont pas des personnes dignes de confiance. Ils peuvent changer d’avis du jour au lendemain. Pour preuve, avant les événements de mars 2012, les autorités d’alors avaient, dans un esprit d’ouverture démocratique, accordé  le récépissé au Mouvement national de l’Azawad (Mna), qui deviendra plus tard, avec la crise libyenne,  le Mnla, pour revendiquer l’indépendance de l’Azawad.

Ces bandits du Mnla n’ont pas hésité, un instant, à prendre les armes contre leur Patrie. Conséquence de cette guerre : de milliers de  morts, de veuves et d’orphelins. Aujourd’hui, reconnaître l’appellation «Azawad», est synonyme de cautionner la partition du pays. Car, le mot «Azawad» met à mal l’intégrité du territoire et la souveraineté de notre pays. C’est pour quoi les plus autorités doivent tout mettre en œuvre pour bannir ce mot du document d’accord de paix,  vide de son contenu politique. Nos autorités doivent aussi se montrer intraitables face aux médiateurs sur le mot «Azawad» et refusé le forcing de la Communauté internationale à signer, à la hâte, un document qui ne prend pas toutes les aspirations du peuple malien à vivre ensemble dans la paix. Un accord précipité ou mal conçu est synonyme d’une nouvelle guerre. Autant préparer cette guerre que de signer un accord qui créera des conditions de méfiance et d’instabilité.

Source: L’Oeil, Soumaïla T. TRORE

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