Au nom du dialogue en cours, la MINUSMA a mis les pieds dans les plats suite à la marche de l’imam Mahmoud Dicko. Une médiation qui pourrait bien aboutir à la dissolution des Institutions au cœur de la grogne. Reste à savoir si ces démarches ont réellement mis dans la balance les trois (03) années restantes du mandat du Président Ibrahim Boubacar Kéita.
Le Chef de l’État est toujours attendu pour un Discours à la Nation. Conscient de l’importance de cette sortie médiatique d’envergure, le « Mandé Bourama » n’entend pas s’exprimer pour ne rien dire. Raison pour laquelle le camp adverse a été approché afin d’avoir un terrain d’entente. La team Mahmoud Dicko a ouvertement dit qu’elle exige le départ de celui qui fut réélu en 2018.
Si en 2019, son Premier ministre d’alors, Soumeylou Boubèye Maïga était le fusible, il n’y a désormais plus personne pour contrer la fronde de la Coordination des Associations et Sympathisants de l’Imam Mahmoud DICKO (CMAS) et alliés. Du moins en apparence !
La MINUSMA est engagée dans les négociations permettant de provoquer la convergence de vues. Il est connu de tous que l’organe onusien est tenu par la France et les USA qui restent les plus influents. Du moins, concernant le Mali où les forces étrangères mènent la mission la plus périlleuse et coûteuse du monde. Le Président Ibrahim Boubacar Kéita disait lors d’une sortie aux confrères de « Jeune Afrique » que « Défendre le Mali, c’est aussi défendre toute l’Afrique de l’Ouest ». Une intervention où il a été très (…)
BAMOÏSA
Source: Journal Nouvel Horizon Mali