Malgré la crise scolaire au Mali, les épreuves de fin d’année du Diplôme d’étude fondamentale (DEF) ont démarré hier, lundi 16 août 2021, sur toute l’étendue du territoire nationale.
Les examens du DEF sont tenus presque sans incident majeur. À Bamako, passant par les régions et les cercles du Mali, la première journée de la phase écrite de l’examen s’est bien passée. À cet effet, pour le lancement officiel desdites épreuves, le ton a été donné par le premier ministre Choguel Kokalla Maiga. En compagnie d’une délégation composée de Mme Sidibé Ousmane Dédéou, ministre de l’Éducation nationale, le chef du Gouvernement a procédé au lancement officiel des épreuves à l’école fondamentale de la Base A. « Le Président de la transition nous a demandé de nous adresser à vous, à l’ensemble des élèves sur tout le territoire, et dans les camps des réfugiés pour vous dire que les autorités de la transition et le peuple malien comptent sur vous », tels sont les propos du Dr. Choguel Kokalla Maiga. Aux élèves candidats, il a précisé ceci : « Nous souhaitons que vous réussissiez cet examen car vous êtes l’avenir du Mali ». Pour l’occasion, le premier responsable du Gouvernement a également tenu à saluer les encadrants, les surveillants, l’administration scolaire, et les forces de sécurité. Un remerciement dû au fait que ces derniers contribuent à la réussite des présents examens à travers leurs efforts. Cette année, ils sont 229.250 candidats repartis entre 1705 centres d’examen à travers le pays. Au cœur de la commune rurale de Kalaban-Coro, les épreuves ont démarré dans l’école publique d’Adekèn, un quartier faisant partie de la commune. Les travaux ont commencé sous la présence du sous-préfet, du maire de la commune, du DCAP, et bien d’autres acteurs qui étaient sollicités pour le bon déroulement du lancement. À ce niveau aussi, les informations mises à notre disposition sont rassurantes. Parce qu’elles laissent dire que tout s’est bien déroulé sans incident. Ces examens se passent au moment où les syndicats de l’éducation signataires du 15 octobre 2015 invitent leurs militants à ne pas participer aux déroulements.
Mamadou Diarra
Source: LE PAYS