Le Secrétaire général suit avec une profonde préoccupation l’évolution de la situation au Mali, notamment la mutinerie militaire qui a abouti à l’arrestation du Président Ibrahim Boubacar Keita et de membres de son gouvernement aujourd’hui à Bamako.
Le Secrétaire général condamne fermement ces actions et appelle au rétablissement immédiat de l’ordre constitutionnel et de l’état de droit au Mali. A cette fin, il exige la libération immédiate et sans condition du Président Ibrahim Boubacar Keïta et des membres de son cabinet.
Le Secrétaire général réitère ses appels à une solution négociée et à un règlement pacifique de leurs différends. Il exprime son plein appui aux efforts de l’Union africaine et de la communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest pour aboutir à une solution pacifique à la crise actuelle au Mali, notamment par le biais des bons offices de son Représentant spécial.
Le Secrétaire général exhorte toutes les parties prenantes, en particulier les forces de défense et de sécurité, à faire preuve de la plus grande retenue et à défendre les droits de l’homme et les libertés individuelles de tous les Maliens.
Stéphane Dujarric, Porte-parole du Secrétaire général
New York, le 18 août 2020