Après le scrutin référendaire du 18 juin 2023, la Coordination des leaders traditionnels, coutumiers et notables de la commune rurale d’Aguel-hoc a fait une déclaration pour se désolidariser de la tenue d’une élection à Aguel-hoc. Mais le paradoxe est qu’en volant plus exposer la nudité de l’autre, elle a foulé au pied son rang de dignitaire traditionnelle reconnu au Mali par l’honneur et la dignité, l’intégrité et l’honnêteté. Parmi les cosignataires de cette déclaration figure Assaleck Ag Ibrahim membre du CESC qui dément formellement avoir pris part à une quelconque assemblée générale à Kidal à la date indiquée.
Certes tous les moyens sont bons pour atteindre son objectif, mais certaines classes sociales au Mali préféraient toujours la mort que de vivre de tel affront. Cette réputation était encore plus exigeante chez nos leaders traditionnels, coutumiers et notables qui par intégrité ne pouvaient pas revenir sur leur propre parole. Hélas que cette réalité ne soit encore pas d’actualité sur toutes les contrées du Mali. Le 19 juin 2023, la Coordination des leaders traditionnels, coutumiers et notables de la commune rurale d’Aguel-hoc a fait une déclaration dans laquelle, elle se sert du faux et usage faux pour accorder plus de valeur à sa déclaration.
Pendant qu’elle qualifie « d’un exercice digne d’un film hollywoodien » les actions d’autres citoyens voulant juste par peur s’acquitter de leur devoir citoyen de cette façon pour ne pas attirer l’attention des extrémistes prédateurs, elle se livre elle-même au faux et usage de faux en signant au nom et à la place d’une personne qui n’était pas présente.
Heureusement que le concerné, Assaleck Ag Ibrahim, n’est pas aminé de la même mauvaise foi que la Coordination des leaders traditionnels, coutumiers et notables de la commune rurale d’Aguel-hoc de porter à l’intégrité de la nation malienne.
C’est pourquoi dans sa lettre adressée au gouverneur de la région de Kidal, Assaleck Ag Ibrahim a décliné toute sa responsabilité face à cette situation. Un démenti qui suffit à lui seul pour mettre tous les autres argumentaires dans la poubelle même si l’autre paradoxe est que la Coordination des leaders traditionnels, coutumiers et notables de la commune rurale d’Aguel-hoc parlement à son refus de la tenue de toute élection reconnaît que des matériels ont été rendus par la Minusma pour l’occasion. « La responsabilité de la division des affaires électorales de la MINUSMA est engagée pour avoir remis une partie du matériel électoral à des individus sans la présence de la coordination de l’AIGE et du Sous-préfet d’Ageul-hoc » tente-t-elle d’embarquer la Minusma dans son jeu.
Issa Djiguiba
Source : LE PAYS