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DEBOIRES DES TROUPES SUR LE TERRAIN : Le ministre de la Défense wanted !

Le ministre de la Défense et des Anciens combattants, Pr. Tiémoko Sangaré n’inspire plus confiance aux familles des militaires de Kati. Après des rencontres le week-end dernier, une marche est prévue le 26 mars prochain pour exiger sa démission de la tête des FAMa.

La marche des familles militaires du mercredi 20 mars 2019, n’a plus eu lieu. Selon les informations, la décision du report a été prise suite à la médiation des certains leaders religieux, du Réseau des communicateurs traditionnels et autres personnalités de Kati. Même si elle n’a plus eu lieu, les familles des militaires surtout les veuves ont donné quelques jours au ministre de la Défense et des Anciens combattants, Pr. Tiémoko Sangaré, pour prendre les dispositions idoines pour mettre fin au massacre des soldats au front.

 

Halte au massacre !

Pour les femmes militaires de la ville garnison de Kati, c’est un pêché de suivre impuissamment au désastre humain au centre et au nord du pays. Les femmes exigent des explications du ministre de la Défense et des Anciens combattants et promettent de continuer leurs manifestations dans les jours à venir jusqu’à ce que les autorités disent toute la vérité sur la crise.

C’est pourquoi après des rencontres le week-end dernier, une marche est prévue le 26 mars prochain pour exiger sa démission à la tête des FAMa. Dans cette tentative, les élèves, la jeunesse et les femmes de Kati feront chemin pour un trajet de 15 km pour demander le départ de Tiémoko Sangaré, indique une source.

Bréhima Sogoba

 

NIORO DU SAHEL :

La colère des Épouses de militaires

Des centaines de femmes, épouses de militaires ont pris tôt d’assaut ce jeudi 21 mars à travers une marche la plus grande artère de la ville. Elles se sont ensuite regroupées devant le camp militaire El Hadj Omar Tall pour empêcher toute rentrée ou de sortie.
Coiffées de turbans rouges et en larmes, prononçant des slogans de détresse, elles ont barricadé le boulevard principal de l’entrée de la ville, empêchant du coup tout passage sur cette voie. L’objectif général de ce rassemblement des épouses de militaires devant le camp n’était pas seulement de montrer leur mécontentement mais surtout d’empêcher le chef d’état major de l’Armée de terre, colonelmajor Abdrahamane Baby, d’accéder au camp. Dès l’annonce de l’arrivée de ce dernier, les femmes étaient à pied d’œuvre depuis la veille pour empêcher à tout prix son accès au camp Notons que dans l’attaque de Dioura, Nioro a payé la lourde tribu avec plus d’une dizaine de morts. Les Femmes réclament que justice soit fait dans les différentes tueries dont leurs maris sont victimes.

A 11 h10 mn, très exactement l’avion militaire transportant le CEMAT a atterri à l’aéroport de Nioro. Dès leur arrivée devant le camp vers 11h30, les occupantes des lieux ont mis du feu aux pneus et chassé les visiteurs qui ont rebroussé chemin pour retourner vers l’Aéroport. Les femmes menaçaient même de les bruler s’ils n’obtempéraient pas.
Pourchassés par les assaillantes, les visiteurs ont foncé sur l’Aéroport pour décoller avant l’arrivée de la foule. Ils ont échappé belle.
Pour certaines femmes qui ont voulu garder l’anonymat, les responsables qui viennent de Bamako n’ont rien à leur dire car c’est eux qui sont les premiers responsables de ces tueries.

Avec la Voix de Nioro

L’Indicateur du Renouveau

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