Si autrefois les jeunes se cachaient pour sortir, maintenant tel n’est plus le cas, car il n’est pas difficile de voir à travers les rues de Bamako sans voir des jeunes filles et garçons sous des arbres, des coins isolés, partout où se trouve le noir et de bel air en train de cavaler à ciel ouvert. Ce n’est pas pour rien que les délits de racolage sont monnaie courante dans les registres des différents commissariats de police.

Selon Mme Diallo Amy Sangaré, enseignante de son état, âgée de 45 ans, avec les jeunes de maintenant, tout à changé dans notre société. « Les jeunes n’ont même plus honte de se promener dans les rues avec leurs compagnes. Le mal est qu’ils ne se cachent pas quand ils voient une vieille personne. Ils font toutes sortes de débauches dans les rues. C’est une prostitution camouflée» regrette-t-elle.
Dans ces rues ce font toutes sortes de débauches qu’on ne peut y citer. Comme si les boites de nuit, bars et les hôtels chinois ne les suffissent plus. Toute chose qui va à l’encontre de nos mœurs. Alors que nous sommes dans un pays très religieux, dont une majorité de la population est musulmane. A noter que dans certains cas ce sont les mamans qui sont censées veiller sur la bonne éducation des enfants qui encouragent leurs filles à s’adonner à des pratiques malsaines.
« Les jeunes doivent se distraire mais certaines pratiques doivent être évitées. Nous devons conserver nos valeurs ancestrales » estiment Abdou Cissé.
La brigade des mœurs doit redoubler d’efforts !
Aoua Traoré
source : Tjikan