Suivez-nous sur Facebook pour ne rien rater de l'actualité malienne

Débâcle de l’armée à Kidal : 150 militaires tués et 150 millions de F CFA laissés à l’ennemi

Le bilan officiel de la déroute de l’armée nationale à Kidal est de 150 membres des forces armées de défense et de sécurité tués, 8 BTR, 8BRDM, 83 pick-up équipés, 23 camions de transport de troupe et la bagatelle de 150 millions de FCFA abandonnés aux mains des groupes armés.

 

rebelles touaregs mouvement national  liberation azamad mnla kidal

 

 

Ces informations détaillées sont fournies par le Sphinx qui précise que l’armée « se prépare en conséquence » vue l’ampleur de cette lourde et humiliante raclée.

Cette cuisante défaite de l’armée nationale faisait suite à la visite, le 17 mai, du premier ministre dans la ville de Kidal. Malgré l’hostilité affichée des groupes armés et les avertissements des forces de la MINUSMA et de Serval, Moussa Mara et sa délégation ont effectué le déplacement pour constater l’état de déploiement de l’administration malienne dans la ville.

Au cours de leur visite, la coalition MNLA, HCUA et MAA a lancé une offensive sur le gouvernorat de la ville. Même si le premier ministre s’en est sorti indemne, cette attaque s’était tout de même soldée par la mort de six officiels maliens dont deux préfets. Moussa Mara avait alors parlé de déclaration de guerre.

Quelques jours plus tard, le 21 mai exactement, l’armée malienne, mal préparée, en sous-effectif et dans une folle envie de vengeance avait tenté une action militaire, avec l’aval du premier ministre et du ministre de la défense, pour récupérer le gouvernorat de la ville tombé dans les mains des groupes armés. L’opération s’est révélée être un échec total.

Plusieurs soldats et policiers y avaient laissé leur vie sans que le gouvernement ne puisse fournir un bilan sérieux de la déculottée. Le nombre de morts évoluait de jour en jour, d’un discours à un autre.

En plus de la ville de Kidal, les groupes armés ont occupé plusieurs autres positions qui étaient systématiquement laissées par l’armée nationale qui a préféré se replier plus vers les grandes villes de Gao et de Tombouctou.

Face à cette nouvelle humiliation, le président de la république avait préféré sanctionner exclusivement les politiques qui ont entrainé l’armée dans le précipice. C’est ainsi que Soumeylou Boubeye Maïga, alors ministre de la défense, fut contraint de rendre le tablier.

 

Autre presse

Suivez-nous sur Facebook pour ne rien rater de l'actualité malienne
Ecoutez les radios du Mali sur vos mobiles et tablettes
ORTM en direct Finance