Pour les deux chefs d’Etat français et américain, c’est sur le continent africain que le nouveau partenariat entre la France et les Etats-Unis s’exprime le mieux.
Au Mali d’abord, les Américains ont soutenu les forces françaises et africaines en apportant du renseignement et une aide logistique. Cette coopération, les deux présidents disent la mener aussi dans tout le Sahel : du Sénégal à la Somalie précisent-ils, la France et les Etats-Unis contribuent à la formation, à l’entrainement des forces de sécurité locales.
En Centrafrique aussi les Etats-Unis soutiennent les soldats de la force Sangaris et ceux de la Misca, la Mission de l’Union africaine, en apportant un appui logistique via des ponts aériens. Ce sont les Américains qui ont notamment transporté les troupes rwandaises et burundaises à Bangui.
Une entente renforcée
Dans cette tribune les deux présidents rappellent qu’au-delà des questions sécuritaires, ils ont été les premiers pilotes du Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme. « Il y a dix ans, peu nombreux étaient ceux qui pensaient que nos deux pays allaient travailler ensemble aussi étroitement, et dans autant de domaines », écrivent Barack Obama et François Hollande.
Mais le retour de la France dans la structure de commandement de l’OTAN, il y a quatre ans, a changé la donne. Globalement, le partenariat Etats-Unis / Europe en est sorti renforcé. Tout comme celui entre Washington et Paris sans que cette alliance remette en cause les intérêts nationaux de chacun, précisent les deux chefs d’Etat.
Les deux présidents affichent dans cette tribune une entente sans faille dans le respect mutuel des intérêts de chacun. Une amitié sans aucun nuage en quelque sorte.