Le maire de Jussy n’a pas manqué son 11-Novembre en traitant les militaires engagés de « mercenaires », les entreprises de Xavier Bou ont coulé. Le bonnet rouge nous a fait rire.

1 JUSSY ET SON « MAIRECENAIRE »

Il s’en serait bien passé, le maire de Jussy. Richard Trépant a tenu des propos polémiques lors de la cérémonie de commémoration du 11-Novembre, dans sa commune. Au micro, devant son conseil municipal, des présidents d’associations et des administrés, l’élu a flingué les militaires français en qualifiant les troupes engagées au Mali, lors de l’opération Serval, voici un an, de « mercenaires ». En plus d’avoir insulté les officiers de la Première Guerre mondiale de « cons ». Très vite, les propos retranscrits dans notre article du 12 novembre ont fait le tour du web. Piqués au vif, d’anciens engagés sont montés au front pour dénoncer des propos inqualifiables. Cinq jours plus tard, le 16 novembre, Richard Trépant a présenté ses excuses publiques, son discours ayant été « mal interprété », s’était-il défendu.

2 L’HOMME DE L’ANNÉE

Xavier Bou détient le triste record de la charrette de l’année 2013, soit plus de 50 licenciements après une gestion désastreuse de ses sociétés, dont la plus importante, EGA, employant une quarantaine de salariés dans les travaux publics. Après des années prospères, marquées par le rachat de friches immobilières (La Cotonnière, Babou, pour ne citer qu’eux), l’entrepreneur a mis la clé sous la porte, quasiment du jour au lendemain, lui qui se vantait quelques mois plus tôt, d’être l’un des rares chefs d’entreprise, à obtenir le soutien des banques dans ses projets. Elles se sont ravisées depuis. Ses fournisseurs payent aujourd’hui la note, devant s’asseoir sur des milliers d’euros de perte, avalés lors de la liquidation judiciaire.

3 LA FEMME DE L’ANNÉE

Un peu de dérision ne fait jamais de mal. Christelle, la femme au bonnet rouge, et son scandale alcoolisé de fin novembre dans la rue d’Isle, a fait le buzz. Une vidéo, publiée sur le web par un témoin, a enflammé la toile, moquant la femme et ses propos racistes alors qu’elle se trouvait dans un état d’ébriété avancé. Les internautes se sont marrés, l’auteur de la vidéo nettement moins puisque ça lui a valu une convocation au commissariat. Christelle en a été quitte pour un passage en cellule de dégrisement. Sans suites. La Ville n’a pas goûté pour son image de marque. Et pourtant, quelle publicité à peu de frais.