Depuis 2018, la coordination des comités syndicaux de la DAF, des DRH, des CPS, des DFM de la primature et des départements ministériels se bat pour l’élargissement des décrets N°2018-541/P-RM du 05 juillet 2018 et N°2018-0653/P-RM du 08 aout 2018 à leurs services respectifs. Ces décrets accordent des privilèges pécuniaires à leurs collaborateurs directs de la direction générale du budget, de la direction nationale de la planification du développement, la direction nationale du contrôle financier et le personnel des services du ministère de la Fonction publique.
Après quelques mois de suspension, “pour permettre au gouvernement de mieux s’installer”, disent-ils, ces comités syndicaux, d’enclencher une série de grèves qui a commencé hier. La première grève de 72 h prendra fin demain vendredi. Elle sera suivie d’une autre qui s’étalera sur une semaine. “Cette fois-ci nous sommes décidés à aller très loin, par ce que nous combattons l’injustice. Après cette grève de 72 h, il y a une seconde grève qui s’annonce. Elle va du lundi 26 au vendredi 30 août 2019”, a déclaré le coordinateur des quatre comités syndicaux, Issa Sinayoko.
Pour cette première journée de la grève le mot d’ordre est largement suivi. “Nous sommes au nombre de 58 services, après le constat sur le terrain, seule la DFM et la DRH du ministère de l’Economie et des Finances n’ont pas suivi le mot d’ordres décrétés par la coordination. Même si notre souhait était qu’on aille tous en grève, nous pouvons dire que nous avons réussi”, a-t-il reconnu.