Actuellement, les soldats du groupe état islamique qui occupent Syrte en Libye semble perdre petit à petit de terrain contre les membres des forces loyales au gouvernement d’union nationale (GNA) libyen. Ces extrémistes pourraient donc s’enfuir de ce bastion pour se disperser dans tout le nord de l’Afrique. Cette probabilité inquiète l’ONU.
Ban Ki-moon s’inquète
Ban Ki-moon avait publié un rapport confidentiel au Conseil de sécurité de l’Organisation des Nations unies(ONU) concernant l’avancée du combat des membres des forces loyales au gouvernement d’union nationale (GNA) libyen. En effet, la libération de Syrte, une des villes prise et dominée par le groupe état islamique, est proche. Les soldats loyalistes sont sur le point de gagner la bataille, car la défaite de Daesh “semble à portée de main” selon le site de 20 Minutes.
Dispersion vers d’autres pays
Cette victoire est réjouissante, mais son implication pourrait être néfaste selon le rapport du Secrétaire général de l’ONU. Ban Ki-moon craint que les soldats de Daesh ne prennent la fuite pour se disperser dans toute la partie Nord du contient africain après les attaques des forces loyales. “Les pressions récentes exercées contre le groupe Etat islamique en Libye pourraient inciter ses membres, y compris les combattants étrangers, à se délocaliser et à se regrouper, en cellules plus petites et plus dispersées géographiquement, à travers la Libye et dans les pays voisins”, a expliqué Ban Ki-moon.
Entre 2.000 à 5.000 soldats du groupe Etat islamique se sont retranchés dans la ville de Syrte actuellement. Sous la pression, ils pourraient prendre la fuite vers la partie Sud ou vers l’Ouest de la Libye. Les extrémistes pourraient également gagner la Tunisie. Cette expansion des membres de Daesh dans ces parties sensibles de l’Afrique pourraient engendrer des dégâts considérables selon le rapport de l’ONU. Ces soldats extrémistes ont été recrutés par le groupe Etat islamique un peu partout dans les pays de religion islamique comme la Libye, le Tunisie, l’Algérie, l’Egypte, le Mali ou encore le Maroc. L’ONU s’inquiète de la situation car ces derniers retournent dans leur pays d’origine et continuent de perpétrer des attentats sur place.