La population malienne déplore une crise scolaire liée à la grève des syndicats des enseignants et de l’AEEM qui pousse sans arrêt l’année scolaire vers une année blanche si les autorités n’y remédient pas dans un bref délai.
Après 5 mois de grève suivi de multiples manifestations perpétuelles des enseignants grévistes des syndicats des enseignants, le gouvernement a obligation de solutionner la situation scolaire contre une terrible année blanche qui s’affiche, une situation destructive qui met l’avenir du pays en jeux. Lorsque le Mali étant membre de l’UNESCO doit respecter les mesures. En effet Les syndicats des enseignants au nombre de 8 syndicats, s’agissant de : SNEC, SYNEFCT , SYLDEF SYPESCO ,SYNEP ,SYNESEC ,COSES et FENAREC ont déposés sur la table du gouvernement 10 points de revendications à partir du mois de Novembre. Depuis la rentrée scolaire de cette année 2019 jusqu’aujourd’hui l’école malienne s’engouffre dans une crise conditionnée aux grèves incessantes des enseignants dans le combat d’une meilleure condition de vie et de travail pour le corps enseignant, c’est à cause d’un sentiment de méfiance et de destitution à l’égard des enseignants qu’ils se lèvent sur leur pieds de guerre pour revendiquer. Ainsi une prise de conscience des conditions de vie des enseignants, faire de l’éducation un système éducatif envié par tous, considérés comme bas peuple. Cette grève ne doit pas être prise à la légère .depuis le 19 février les négociations n’ont plus avancées, pas de solutions. L’administration doit jouer son rôle surtout que le Président de la République avait décrète cette année 2019, l’année du maintien de l’enfant. Ce pendant en 2016 les syndicats des enseignants et le gouvernement ont signés un accord contenant les points de revendication, accordés par le gouvernement.
Néanmoins le gouvernement n’a pas ténu en rigueur sa parole, tous les points n’ont pas été mise en règle. Depuis lors jour pour jour les enseignants traînent en attente d’une meilleure condition de leur situation s’engage dans le combat.
Mais Vu la détermination et la sévérité dans ses exigences et l’accompagnement de l’AEEM (association des élèves et étudiants du Mali), le soutien des parents d’élèves, plusieurs manifestations sur toute l’étendue du territoire national pour réclamer au gouvernement une résolution, la rentrée immédiate des enfants dans les classes a servi de force au enseignants.
Des manifestations de la société civile, dans toutes les régions y compris le district de Bamako.
Au compte de prime de logements les enseignants réclament 100000FCFA pour la catégorie A ,75 000fcfa pour la catégorie B et 50000 fcfa pour la catégorie C. Concernant la prime de documentation les réclamations exigent 150000 fcfa pour la catégorie A ,125000 pour la catégorie B et 100000 pour la catégorie C. Au titre des indemnités aux personnels des examens et concours les frais réclamés sont 15000 F CFA comme frais de surveillance, 1500 fcfa par feuille de correction au secondaire et 1250 pour le fondamental plus 100000 fcfa au président du centre secondaire et 75000 au président du centre fondamental. Le taux des revendications s’élève à environ 55 Milliards de francs CFA.
Le gouvernement affirme de ne pas avoir les moyens financier nécessaire pour accorder ces revendications comme le suggère Madame la ministre Raky Tall les enseignants sont nombreux le gouvernement ne dispose pas de budget pour accorder toutes les revendications
Après plusieurs négociations sans résolution, le Premier Ministre a décidé de rencontrer les syndicats grévistes ce 16 mars 2019 à la primature ,.A l’issu de cette rencontre les propositions du PM n’ont pas convaincu les syndicats ,donc le mot d’ordre de grève du 11 mars reste en vigueur .Le combat des enseignants perdure jusqu’à la victoire finale des enseignants.
La fin de la grève est conditionnée à une satisfaction totale de doléances revendiquées par les syndicats grévistes face à un gouvernement qui justifie sa négation par une crise financière.
Jiadata Maiga stagiaire
Source: La Lettre du Mali