le dialogue intermalien inclusif pour un règlement définitif de la crise dans le Nord du Mali se poursuit à Alger «dans un esprit positif», a appris l’APS hier auprès du ministère des Affaires étrangères. Les parties maliennes représentant le gouvernement et les mouvements politico-militaires du Nord ont été engagées par la délégation algérienne et l’équipe de médiation qui la soutiennent, sur «les différents volets des négociations devant couvrir les questions de défense et de sécurité, les questions économiques, sociales et culturelles, ainsi que celles relatives à la réconciliation, à la justice et à la situation humanitaire», a souligné la même source. Dans le sillage de ce dialogue, lancé mercredi dernier à Alger, le ministre des Affaires étrangères, Ramtane Lamamra, a présidé hier une série de réunions avec l’équipe de médiation composée de l’ONU, de l’UA, de la CEDEAO, de l’OCI, de l’UE, du Niger, du Burkina Faso, du Tchad et de la Mauritanie, a indiqué la même source. Les réunions, a-t-on précisé, se sont élargies à des séances de travail avec les représentants des parties maliennes. «Ces consultations ont débouché sur un accord de principe portant sur la méthodologie ainsi que sur les questions devant être traitées en priorité au cours de la phase initiale du dialogue inter-malien qui doit prendre fin jeudi 24 juillet. Les négociations devant reprendre au courant du mois d’août prochain à Alger», a-t-on relevé. Les six mouvements concernés par le dialogue inter-malien sont le Mouvement arabe de l’Azawad, la Coordination pour le peuple de l’Azawad, la Coordination des Mouvements et Fronts patriotiques de résistance, le Mouvement national de libération de l’Azawad, le Haut conseil pour l’unité de l’Azawad, et le Mouvement arabe de l’Azawad (dissident). L’UE salue le rôle de facilitation de l’Algérie
L’Union européenne (UE) s’est félicitée du lancement, le 16 juillet à Alger, du dialogue inclusif intermalien et salué le « rôle de facilitation » joué par l’Algérie dans ce cadre, a indiqué le porte-parole de l’Action extérieure de l’UE, Michael Mann, dans une déclaration. « Nous nous félicitons du lancement, le 16 juillet à Alger, de la phase initiale du dialogue inclusif intermalien. Nous saluons le rôle de facilitation joué par l’Algérie, en coordination avec la CEDEAO, l’Union africaine et les Nations unies, ainsi qu’avec l’UE et l’OCI, de même que l’accompagnement des pays participant aux concertations de haut niveau : le Burkina Faso, la Mauritanie, le Niger et le Tchad », a souligné le porte-parole dans sa déclaration.
« L’Union européenne réitère son plein soutien à la poursuite de ce dialogue, en vue d’aboutir à un mécanisme efficace de mise en œuvre des engagements des parties, susceptible de favoriser une paix et une réconciliation durables au Mali », a-t-il ajouté.