La maison de la presse a abrité le samedi 22 avril dernier, une conférence de presse organisée par le collectif des supporters et représentants des clubs de la ligue 1, 2 et 3, du football féminin, les représentants des joueurs en activité, les parents des joueurs et les ligues de football de Bamako, Kayes, Koulikoro, Sikasso, Mopti et Ségou. Avec pour objectif de demander au nouveau Premier ministre Abdoulaye Idrissa Maiga de peser de tout son poids pour rétablir l’ordre, la légalité dans le football malien et mettre fin à la suspension du Mali par la FIFA.
48 heures après sa marche de protestation, le collectif des supporters et représentants des clubs de la ligue 1, 2 et 3, du football féminin, les représentants des joueurs en activité, les parents des joueurs et les ligues de football de Bamako, Kayes, Koulikoro, Sikasso, Mopti et Ségou a animé une conférence de presse, le week-end dernier.
Et cela toujours avec le même objectif, à savoir demander au Premier ministre Abdoulaye Idrissa Maïga, d’user de son bon sens pour rétablir l’ordre et la légalité dans le football malien pour mettre fin à la suspension du Mali par la FIFA. La conférence était animée par le président de la ligue de Bamako et porte-parole dudit collectif, M. Bissy Sangaré.
Pour lui, le ministre des sports Housseini Amion Guindo, n’a fait que déplacer le problème au lieu de le résoudre en suspendant le comité exécutif de la FEMAFOOT présidé par Gal Baba Diarra. Avec comme conséquences : « des clubs injustement éliminés des compétitions continentales, l’équipe nationale cadette qui s’est vaillamment qualifiée pour la phase finale de sa catégorie risque de vivre un cauchemar après un parcours élogieux dans lequel l’argent du contribuable malien a été injecté, des arbitres mis en touche, des parents de footballeurs désespérés » a-t-il entre autres cité.
Et du coup pour le conférencier, la décision du ministre des sports, Housseini Amion Guindo, brise la carrière de toute une génération de joueurs qui rêvaient d’un avenir meilleur. D’où l’occasion pour le collectif des supporters et représentants des clubs de la ligue 1, 2 et 3, du football féminin, les représentants des joueurs en activité, les parents des joueurs et les ligues de football de Bamako, Kayes, Koulikoro, Sikasso, Mopti et Ségou d’inviter le chef du gouvernement, Abdoulaye Idrissa Maiga à prendre des mesures idoines, pour mettre fin au calvaire. Pour lui, le football est un facteur de cohésion sociale et le Mali a fortement besoin de cette cohésion pour se tirer de la pire des crises qu’il ait connu dans l’histoire de son football.
Par Safiatou Coulibaly (Stagiaire)