Un accord a été signé dans la soirée mardi 13 mars entre le SLECG, le syndicat des enseignants, et les autorités. En grève depuis un mois parce qu’ils exigeaient des revalorisations de salaire, les enseignants ont accueilli avec ferveur cet accord et ont suspendu leur mouvement tout de suite après la signature.
Il faut rappeler que les tensions sociales s’élevaient depuis plusieurs jours dans la capitale. Lundi et mardi dans la journée, des barricades de jeunes écoliers en colère ou de parents d’élèves étaient érigées et paralysaient la ville. Ce n’est jamais facile, lorsqu’il s’agit de faire face à des revendications financières et surtout lorsque l’Etat est confronté à des difficultés de trésorerie, il a fallu beaucoup d’arbitrage, consentir beaucoup de sacrifices. C’est cela qui a pris du temps. Tibou Camara, ministre conseiller à la présidence, explique cet accord de dernière minute 14-03-2018 – Par Coralie Pierret
RFI