Selon un expert aéronautique joint par Jeune Afrique, moins d’une semaine après le crash de l’avion, il apparaît que l’âge de l’appareil, 42 ans, ne devrait pas être mis en cause.
« Ce sont des avions très solides. S’ils sont bien entretenus, ils peuvent voler bien plus de 40 ans », confie-t-il, ajoutant que les contrats passés entre l’armée française et ses sous-traitants sont « très stricts » et gage de bonne qualité des compagnies. Le crash pourrait en revanche être dû aux conditions météo.
« Elles étaient catastrophiques. Je n’aurais ni décollé ni tenté une approche sur Abidjan dans ces conditions-là. Il y a manifestement eu une erreur de jugement des pilotes », poursuit l’expert. En outre, un problème technique n’est pas exclu, poursuit l’hebdomadaire panafricain.
Samedi dernier, un avion, l’Antonov 26, transportant des hommes des forces spéciales françaises engagées dans l’opération Barkhane au Mali s’écrase dans la mer sur la voie qui mène à Grand-Bassam. Quatre d’entre eux, le pilote, le co-pilote et deux mécaniciens, tous de nationalité moldave, sont morts noyés. Les six autres, deux Moldaves et quatre Français, ont été blessés par des éclats d’hublots.