Le crash du vol AH5017 d’Air Algérie qui a eu lieu dans la nuit du jeudi 24 juillet 2014 ayant coûté la vie à 116 passagers n’a pas livré tous ses secrets. C’est ce qui ressort du premier rapport porté à la connaissance de l’opinion samedi dernier au CICB.
Dans son intervention, le ministre de la justice garde des Sceaux reconnaitra que les corps retrouvés ne sont pas tous au Mali qu’une partie se trouverait en France. Avant d’ajouter que tout sera mis en œuvre pour que les familles fassent le deuil des leurs disparus. Le ministre a réaffirmé qu’un corps n’est remis à sa famille que s’il est formellement identifié. A sa suite, Me Alidou Ouedrago, l’avocat des victimes de ce crash va enfoncer le clou en soulignant que beaucoup de facteurs expliquent le crash de l’avion : d’abord l’inexpérience des pilotes qui n’avaient jamais fréquenté la ligne Ouagadougou – Alger, 2eme argument avancé par l’avocat des victimes, c’est la défaillance de l’enregistreur vocal au moment du vol. Là où le bas blesse selon Me Ouedrago, c’est le traitement des boites noires. Selon Me Ouedrago, c’est la boite noire qui sert d’enregistrement qui a été endommagé. Pour l’avocat des victimes le site a été très tôt interdit aux parents des victimes ce qui est dommage.
Selon un cadre de la météo qui a requis l’anonymat, certes l’orage peut être la cause de ce crash, mais c’est ne pas l’unique piste à suivre car le lieu du crash est situé en zone rouge. Mieux, explique- t-il, tout porte à croire que l’avion n’a pas explosé en vol car si c’était le cas les débris allaient s’éparpiller sur des kilomètres. Or dans le cas de ce crash les corps des victimes ont été retrouvés dans un rayon de 300m. Mais, pour bon nombre de Maliens les 54 passagers Français du vol AH5071 d’Air Algérie seraient des mercenaires qui ont combattu les Forces Maliennes à Kidal. Peut être qu’on a voulu effacer leurs traces à travers ce crash. En tout les cas ce premier rapport sur le crash de l’avion n’a pas convaincu.
Affaire à suivre
Badou S. Koba