Le quotidien « Le Monde » a dévoilé mardi les mesures que Bercy compte déployer pour alléger les dépenses professionnelles des Français.
e confinements en couvre-feu, la pandémie de Covid-19 bouleverse depuis maintenant un an la vie quotidienne des Français. Le recours massif au télétravail figure parmi ces chambardements notables. Sentiment d’isolement, anxiété… Effectuer ses tâches professionnelles depuis son domicile ne serait en effet pas une sinécure pour de nombreux actifs, à en croire une récente enquête en ligne de Harris Interactive. Sans compter que cette organisation a un coût : certains salariés ont en effet dû engager des frais professionnels.
e confinements en couvre-feu, la pandémie de Covid-19 bouleverse depuis maintenant un an la vie quotidienne des Français. Le recours massif au télétravail figure parmi ces chambardements notables. Sentiment d’isolement, anxiété… Effectuer ses tâches professionnelles depuis son domicile ne serait en effet pas une sinécure pour de nombreux actifs, à en croire une récente enquête en ligne de Harris Interactive. Sans compter que cette organisation a un coût : certains salariés ont en effet dû engager des frais professionnels.
Pour atténuer cette charge financière subie en 2020, Bercy a annoncé début mars que des « mesures spécifiques » seraient mises en place, indique Le Monde, mardi 23 mars 2021. Le quotidien rappelle la règle existante : les indemnités versées par l’employeur pour couvrir les frais liés au télétravail qu’elles soient forfaitaires ou sur présentation d’une facture sont déjà exonérées d’impôt sur le revenu. Afin de « faciliter les démarches des contribuables », le ministère de l’Économie a toutefois décidé de plafonner l’indemnité forfaitaire à 2,50 euros par jour de télétravail, dans la limite de 550 euros par an.
Un montant « peu élevé »
Dans les colonnes du Monde, le syndicat de la Direction générale des finances publiques regrette la frilosité de Bercy. « 2,50 euros par jour de télétravail, [cela] semble peu élevé, notamment au sein des zones tendues en matière immobilière », se désole en effet l’organisation.
Le ministère précisait en outre début mars que les « frais courants généralement nécessités par l’exercice de la profession » comme « les frais de déplacement entre le domicile et le lieu de travail et les frais de restauration », ne seraient pas concernés par cette exonération d’impôts.
Source: lepoint