Le gouvernement malien a-t-il songé à la situation des mendiants ?

Le constat s’impose que tout le monde est exposé à la maladie de coronavirus. Mais il y a lieu de reconnaître que les mendiants sont les plus vulnérables   à la pandémie. Eux qui passent toute la journée à arpenter les rues de la capitale et des autres grandes villes du pays. On les retrouve généralement près des feux de signalisation, les abords des stations-service, des mosquées…Ils occupent les trottoirs des grandes artères et semblent plus nombreux que les voyageurs dans les gares routières. Beaucoup sont sans domicile fixe et vivent dans la rue, habitent dans des bidonvilles, des maisons délabrées dans des quartiers insalubres.

Cette maladie de Coronavirus a un impact négatif sur leur gain. Les mesures – barrières ayant conduit beaucoup de gens à éviter tout contact rapproché. En plus des pertes de recettes, ils sont nombreux à ne pas respecter les gestes barrières alors qu’il leur est impossible de rester à la maison. Ils sont obligés de sortir pour survivre, ce qui n’est pas sans les exposer à des contacts qui pourraient les contaminer. C’est dans cette optique que nous avons recueilli des témoignages.

Selon le jeune mendiant Cheick Hamala Traoré, que nous avons rencontré :

« Le convaincus est un fait de Dieu, quel qu’en soit le bien ou le mal. Que maladie soit vrai ou pas c’est la volonté de Dieu. Donc il faut avoir la foi en Dieu car c’est lui seul qui peut protéger contre le mal ». (…)

RETROUVEZ L’INTÉGRALITÉ DE L’ARTICLE DANS LA PARUTION DU MERCREDI 08 AVRIL 2020

Gaoussou TANGARA (stagiaire)

NOUVEL HORIZON